Et nous voici déjà fin novembre. Le défi d’écriture de 30 jours se finit demain. J’ai coursé sur la fin pour avoir fini dès ce vendredi 27 mes 50 000 mots ! Et ainsi arriver au bout de mon premier NaNoWriMo. Je dis premier, parce que j’espère bien pouvoir être là l’année prochaine et les suivantes et pouvoir me lancer dans le marathon avec de vrais projets. Pour cette année, mon but était participer et découvrir. But atteint.
Je m’étais lancée à la va-vite et, sans trop de surprise ni frustration, après une dizaine de jours d’écriture (presque) quotidienne mon thème a fini par manquer de souffle. J’ai écrit plusieurs pages avec des idées qui m’ont étonnées moi-même. D’emblée, je n’aurais pas pensé pouvoir écrire ainsi, par association d’idées et approfondissement de tel ou tel aspect. Au final, j’ai un texte dont une bonne partie pourrait être retravaillé pour en faire deux ou trois nouvelles courtes. Ainsi que des pistes parallèles qui pourraient être des idées de départ.
En pratique, j’avais commencé en écrivant au stylo dans un cahier. Je recopiais ensuite le texte dans la version démo de Scrivener, mise à disposition pour le mois par l’éditeur. Après le 20 novembre, j’ai écris en direct et continu dans Scrivener pour gagner du temps – et rattraper mon retard ^^. Par moment, j’ai vraiment fait du remplissage pour tenir le compteur ! Cette quantité est un peu le mauvais côté du NaNo mais devoir continuer à écrire coûte que coûte pour arriver à rattraper la courbe permet de tomber sur un mot qui amènera à une nouvelle idée, qui va donner le contenu du lendemain. Quand on vous dit que pour écrire, il n’y a qu’une façon d’y arriver, c’est de se mettre à écrire, et bien effectivement, c’est vrai !
Étalonner mon écriture
A force de compter mes mots sur la page, j’ai maintenant une idée de ce que représente une page et une demie heure ou une heure d’écriture, choses que je n’avais jamais quantifiées. Je ne suis pas du tout du genre à me mettre des balises ou des limites. Quand j’ai envie d’écrire, j’écris et puis voilà, ça en reste là. Mais cela peut être intéressant pour moi de le savoir si par la suite je me décide à me lancer dans des projets plus construits et suivis, en dehors de ma pratique régulière du journal, de blogs ou de textes courts.
Enfin, j’aurai pu voir la « machine NaNoWriMo » de l’intérieur, avec son site internet, ses mails d’encouragements (en anglais) et sa communauté française vraiment super sympa.
Je suis assez fière de moi
