Bilan du Camp Nano d’avril 2020
Bilan du Camp Nano d’avril 2020

Bilan du Camp Nano d’avril 2020

Aujourd’hui, voici un dernier article pour clôturer le Camp NaNoWriMo de ce mois d’avril 2020 et en faire le bilan.

30 000 mots

Point de vue quantité, l’objectif 30k est plus qu’atteint : j’ai écrit 33 313 mots sur 28 jours d’affilée. Je suis restée à 100% sur le projet Kouna. Donc, objectif atteint déjà sur ce plan.

Programme respecté

Les deux premières semaines, j’ai assez bien tenu le timing fixé d’une semaine par sujet à travailler.

La première semaine pour remettre mon idée à plat m’a fait du bien. Après 2 ans d’allées-venues dans ma tête et à travers plusieurs dossiers, il fallait bien ce moment pour trier les éléments qui me plaisaient, ceux dont je ne voulais plus, et trouver ceux qui me manquaient. Une jolie équation plus loin, j’étais rassurée sur le potentiel de l’idée originale et ma motivation à travailler dessus.

La case personnages m’a beaucoup aidée aussi. Établir des fiches très détaillées de mes personnes principaux m’a permis d’entendre ce qu’ils avaient à me dire, surtout pour numéros 2 et 3. M. Yu est moins caricatural et sa nièce n’est plus une potiche empotée mais sera au contraire un maillon important de l’intrigue sur toute la série. Il me manquait encore les contours plus nets de l’adversaire principal, mais il est apparu dans les jours suivants, avec l’intrigue, et plusieurs comparses. Ouh les vilains !

Le vif du sujet : l’intrigue

La troisième semaine, consacrée à l’établissement d’une trame un minimum solide, a été beaucoup plus compliquée. Même avec plus de matière fraîche, un bon terreau à intrigues, grâce aux fiches personnages, j’ai eu du mal à me lancer dans l’établissement de la trame. Peut-être parce que je manquais d’informations sur l’adversaire tant redouté. Il a fini par se montrer et à s’imposer comme une évidence. Il n’est pas venu seul d’ailleurs. Pour chacun tome j’ai un adversaire comparse qui sera en première ligne face au Kouna, alors que le vrai adversaire restera dans l’ombre à tirer les ficelles jusqu’au tome 3 où il se révélera.

Cette semaine était plus difficile aussi parce que je devais faire des choix. Je débute et j’ai encore beaucoup de choses à apprendre. Mais, en décidant d’utiliser le schéma du récit du héros, j’avais une recette éprouvée sur laquelle avancer pas à pas. J’ai établi un fil conducteur qui me donne un début et une fin, ainsi qu’une idée assez précise sur la façon de relier les deux.

Après avoir terminé la trame générale de mon histoire, j’ai pris encore trois jours le week-end dernier pour terminer en détail l’intrigue de mon tome 1. Je me suis forcée à ne pas lâcher l’affaire et à ne pas sauter ce point. Si je voulais terminer ce projet et écrire une histoire un jour, je sentais que c’était non négociable.

Je n’ai donc consacré que quelques jours à la quatrième étape, le monde. Mais comme j’avais déjà pris pas mal de notes, collectionner des liens, et lancer déjà pas mal de recherches. Scrivener est vraiment pratique pour organiser et rassembler toutes ces informations facilement. Le monde est celui d’aujourd’hui, à ce détail près que je me réserve le droit de ne pas coller à la réalité pure. Je voudrais écrire un récit d’aventure, si possible divertissant, pas un bouquin d’économie politique.

Doutes

Je me suis beaucoup interrogé sur le droit de raconter la vie de personnes, même fictive. Cela m’a renvoyé à des images toute faite. Bien sûr, je suis allée me renseigner, j’ai regardé beaucoup de ressources en ligne, de témoignages. Mais à ce stade, ce n’était pas encore abouti. Je suis donc revenue vers des lieux et des métiers que je connaissais mieux, pour les avoir vus ou vécus.

Je suis en plein apprentissage.

Malgré mes doutes, j’ai tenu ma résolution d’écrire.

J’ai fait des fiches sur des personnages, qui me serviront ou non, mais cela m’a permis de ne pas lâcher le projet malgré mes manques, de continuer à travailler mon sujet, et de collecter encore de la matière. Étant donné que j’envisage une série de trois tomes, il me faudra des rebondissements et des intrigues secondaires pour tout ça.

Peut-être suis-je trop ambitieuse ? Le projet Kouna a déjà deux ans. Il grandira en même temps que moi.

Une bordure décorative

Prochains objectifs

C’est un peu idiot, mais actualiser le compteur sur le site et me voir avancer sur la ligne m’a aidé à rester sur ma chaise. Du coup, j’ai aligné les badges et j’ai tenu bon. Et ce n’est que le début.

J’ai remis un objectif de 20 000 mots pour le mois de mai sur le site du Nano. J’aimerais faire de l’aquarelle avec le stage en ligne de Marie (juste Ma-gni-fi-que !), autre projet créatif sur ma liste 2020.

Les prochains mois seront sans doute chargés pour moi de juin jusqu’à fin d’année. Je ne suis pas sûre de pouvoir faire le Nano en novembre. Je vais tâcher de me tenir à un objectif quotidien de 1000 mots quand c’est possible et de 20 000 mots mensuels.

Plateformes et format nouvelle

Tout en continuant à travailler sur Kouna, j’aimerais me tourner vers les nouvelles. C’est un genre que je lis peu mais je sais qu’il y a des pépites et que c’est une excellente école de la narration. C’est un format qui se prête bien aux exercices d’écriture de toutes sortes.

Pendant cette fameuse semaine 3 où je tournais en rond, je me suis inscrite sur Scribay. J’ai testé Wattpad une petite semaine, mais je n’ai pas été convaincue. Mais une collègue du Discord m’a convaincue d’y refaire un essai. L’interface de Scribay m’a paru plus agréable mais je vais tester les deux.

Je n’ai pas dit que j’allais me lancer dans un Bradbury (une nouvelle par semaine pendant un an). Mais tenter de publier sur ces plateformes une demie douzaine de récits d’ici fin d’année serait un beau défi.

Cela me ferait aussi passer un pas supplémentaire et crucial : oser publier.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *