Déjà mercredi 17. La semaine 3 du NaNoWriMo s’avance et je finalise seulement aujourd’hui cette article bilan dont j’ai entamé ce week-end le brouillon. Depuis la semaine dernière, j’ai poursuivi sur ma lancée, avec des moments avec et des moments sans. Le mi-NaNoWriMo commence à marquer le coup. C’est de la fatigue et un peu de regret de ne pas avoir autant avancer sur mon projet que je l’aurais espérer.
Tout de même, je suis contente d’avoir trouver un rythme d’écriture au long de la journée qui me permet de faire le quota chaque jour, quoi qu’il arrive. Sans le NaNoWriMo, je ne l’aurais pas fait.
Trouver le rythme
Finalement, l’organisation prévue au départ d’écrire en nomade la journée et finir à la maison le soir, dont je parlais la semaine passée, semble tenir la route.
J’ai un travail assez casse-pied pour le moment. Profiter de chaque pause au long de la journée pour m’en évader vers l’écriture et mon projet est une vraie bouffée d’air frais. En mode sortir de la rate race (un article de Jérôme Vialleton sur le sujet ici, si ça vous intéresse).
Courbe droite
Du coup, je poursuis sur ma lancée. Sans le NaNoWriMo, je sais que je n’aurais pas écrit un mot en semaine, et le week-end non plus pour me « reposer ». C’est donc la preuve qu’on peut écrire même avec des horaires contraignants et hors de chez soi. Faire 600 mots sur le téléphone en un pomodoro de 25 minutes est faisable (j’écris avec la trace au doigt, c’est beaucoup plus rapide).
J’écris jusqu’à ce que j’ai atteint 1 700 mots. Pour garder une courbe tellement régulière qu’elle est toute droite. Et cette année, je tiens à avoir tous les badges du NaNoWriMo (médaille en chocolat, toujours).
Twitch
Ça y est, j’ai rejoint officiellement les miettes de Christelle Lebailly. Chaque soir, je termine la journée sur le Twitch de Christelle et ensuite chez ses confrères. Darkpif, Charlienovember, Arrowmindedstories…
L’avantage de twitch sur les discords, c’est qu’on n’est pas obligé de près le chat pour participer un peu. Donc ça me déconcentre moins. Je mets la fenêtre sur le second écran et on écrit virtuellement ensemble. En plus, on découvre des gens avec des projets sympas.
Côté réécriture, rien de nouveau
Bon, maintenant sur le projet en lui-même, je marque le pas.
J’ai fait de petites avancées. Mais c’est souvent en mode « j’avance d’un pas et je recule de deux ». Peut-être (sûrement) est-ce que je me pose trop de question. Je remets en cause (encore une fois) mon processus et mon histoire. Pas tant la structure et l’histoire mais après avoir revu la transformation de plusieurs personnage, je bloque. D’une part, ça m’ouvre un nouveau chantier à commencer et flemme et procrastination n’ont pas dit leur dernier mot. D’autre part, il y a d’autres questions qui sont toujours pendantes et qu’il va falloir que je me décide à décider… Je ne sais pas si vous voyez le truc.
Patience et souplesse
Bon, j’ai déjà vécu l’expérience de cogiter sans cadre apparent, en ayant l’impression de ne pas avancer, alors qu’en fait, ça mature en arrière plan et un beau matin, la soupe sera cuite et ça sortira d’un seul jet au moment venu. Il faut être patient et se laisser le temps. Ce qui n’est pas trop en phase avec le mode bourrin parfois du NaNoWriMo.
Encore une fois, le NaNoWriMo est un moment de l’année privilégié pour se dire qu’on a envie d’écrire et que c’est suffisamment important pour soi qu’on en fait une priorité dans sa journée. Méthode et discipline sont nécessaires. Mais être inflexible, c’est le meilleur façon de se bloquer.
A partir de la liste de scènes à revoir lors des lives avec Élodie, j’avais du grain à moudre. J’ai écrit aussi des scènes annexes, que je ne garderai pas pour l’histoire, mais dont il me semble avoir besoin pour mieux me représenter l’évolution des personnages et des situations.
Syndrôme du milieu
On est au milieu du défi. Là où tout le monde fatigue. Et où les digressions arrivent. Le prétexte c’est de se dire qu’à part sur le compteur, je suis un NaNoWriMo rebelle : je n’écris pas une histoire nouvelle, puisque je travaille à la réécriture de mon premier jet de l’an passé. Donc comme on dit, qu’importe le flacon, pourvu qu’on ait l’ivresse. Qu’importe le projet, pourvu qu’on ait les mots à inscrire sur le compteur.
C’est pourquoi, pour arriver à mon objectif quantitatif d’écrire tous les jours 1667 mots – et de débloquer tous les badges de la page du NaNoWriMo, j’ai ouvert la porte sur mes autres projets.
J’ai un autre projet qui s’est formé. Je n’ai pas commencé à rédiger dessus, mais je pose les bases et je note les idées. J’ai par exemple pensé à un truc super évident, mais auquel il valait mieux penser avant (ce sera un roman historique (je vais tenter), et décidément, des choses évidentes au XXIe siècle le sont carrément pas au XVe).
J’ai écris un joli poème (ça faisait suuuper longtemps que je n’avais plus mis une image en mots. Numériser d’anciens carnets en partant de Belgique y est peut-être pour quelque chose. Ça fait digression. Mais j’ai déjà remarqué que m’autoriser à écrire autre chose m’aide plus tard. Après tout, écrire et créer ce n’est pas une science exacte.
En gros, je suis super régulière niveau compteur et de ce point de vue-là, je suis satisfaite de mon NaNoWriMo. J’y mets le temps qu’il faut sur le peu de temps dont je dispose ce mois-ci. A défaut de faire progresser directement la réécriture de mon roman-école, j’approfondis d’autres aspects de ce projet et d’autres – il y a tant à voir, à faire et à tester quand on apprend !
J’espère que je vais décoincer un peu mes nœuds au cerveau cette semaine et finir le NaNoWriMo en beauté – et surtout satisfaite de ma progression.
Bonne suite de NaNoWriMo si vous y participez, et bon courage pour la deuxième moitié de ce mois d’écriture intensive.
Photo by Yannick Pulver on Unsplash
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