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Journal de bord

Dimanche 17 janvier – Reprise de la réécriture de mon roman

Déjà la mi-janvier… La semaine passée, les averses de neige m’ont bloquée, au propre comme au figuré, dans mon élan pour me remettre sur le blog et à la réécriture. C’était donc ce week-end la vraie reprise pour la réécriture de mon roman. Même si je n’ai pas été très performante. En tout cas, je pose ce billet ici, pour reprendre le suivi de mon avancée dans mon projet de publier un premier roman.

M’organiser et trouver mon rythme dans la réécriture est plus compliqué que prévu. Je procrastine sans fin mais je ne lâche pas l’affaire. Je me suis formée et je pense avoir une bonne méthode et vision de ce que je dois faire à présent.

Reprise de la réécriture

Aïe, depuis le nano, je n’ai plus vraiment avancé, en fait.

En novembre, j’ai fait de gros changements dans ce qui était encore un truc un peu flasque, même si j’avais suivi grosso modo le plan et la ligne que j’avais fixé pour l’histoire.

Mais en même temps, c’était aussi les modifications les plus faciles et évidentes. Tailler dans ce qui ne me plaisaient pas du tout, réagencer les chapitres et noter ce que je voulais mettre davantage en place (notamment deux personnages secondaires dont les rôles me semblent plus intéressant qu’à l’origine pour dynamiser et approfondir l’histoire).

A présent, je dois passer à des corrections de fond. Jauger, ajuster, rééquilibrer personnages et certaines péripéties. Répondre à des questions de détails (à commencer par les lieux, les noms, les détails concrets). Faire la chasse aux erreurs également…

C’est la relecture qui coince, en fait

Je pense aussi que je m’y suis mal prise au départ. Dès le moment où j’ai repris le texte, j’aurais dû l’imprimer en entier et, armée de marqueurs fluos, annoter au fil des pages ce que je voyais à retravailler, en vue d’établir un plan de bataille en bonne et due forme.

Mais je dois vous avouer une chose. Même sans imprimer (ce que je n’ai pas fait, je vous en parle plus bas), il faut de toute façon commencer par une relecture. Et… je déteste lire un truc qui m’est imposé. Même si c’est moi qui l’ai écrit et que c’est pour un petit projet de vie minuscule du genre « écrire mon premier roman et le publier« . Vous voyez ce que je veux dire ?

Donc là, depuis un bon mois, je survole, je procrastine, je chipote sur des broutilles. Mais une vraie bonne relecture constructive, eh ben, je ne l’ai toujours pas fait (sauf pour les deux premiers chapitres, sur vingt-deux). J’ai l’impression d’avoir un devoir à rendre. Et entre le fait de ne pas trop savoir si je fais bien et l’aspect corvée, ça n’avance pas.


Méthode de procrastination cachée : la formation

Du coup, pour gagner du temps sur moi-même, j’ai suivi la masterclass sur la réécriture de Cécile Duquenne. Bon, y a rien de mal fait. J’ai appris de nouvelles choses et avec Cécile, on est toujours gagnant.

Au moins, maintenant, j’ai une méthode, qui m’a l’air simple et logique (vu que ça rejoint en partie ce que j’avais commencé à faire).

Mui. Bon, ce week-end, j’ai encore trouvé plus important à faire que noircir les pages de mon journal d’écriture.

(Juste que mon stage est en train de se transformer en PFI et peut-être future embauche, donc bon… Mais quand même 😆)

Par contre, j’ai eu une illumination cette semaine (dommage, je ne peux pas vous dire de quoi il retourne, sous peine de trop gros spoiler🤷‍♀️). Il s’agit du remaniement d’une scène cruciale et je suis assez contente d’avoir mis le doigt sur ce point. Je commence à apprendre et à voir des choses dans mes textes (peut-être inspirée par la masterclass indiquée plus haut). Chose qui auparavant n’aurait pas été aussi évidente. Je me suis empressée de noter tout ça dans mon carnet d’écriture pour ne pas le laisser filer et afin de m’en servir au mieux pour le reste de la narration.

Au final, j’ai quand même un tout petit peu avancé. Tout n’est donc pas perdu. Je vais la faire cette réécriture, et dans les règles. Promis.

Masterclass et calendrier des ateliers d’Élodie. Ça m’a remotivé

Dans la suite de la première masterclass de Cécile, j’ai aussi suivi sa toute nouvelle sur le monde de l’édition. D’une part, l’édition est le monde dans lequel évolue mes personnages pour la plupart, donc autant bien me documenter. Et puis, ayant décidé de publier d’une façon ou d’une autre (pour le moment je penche tout de même vers l’autoédition, mais il ne faut jamais dire Fontaine…), autant savoir dans quoi je vais mettre les pieds.

Enfin, pour achever de me remotiver, Élodie Lauret a partagé cette semaine le programme des ateliers d’écriture qu’elle prévoit cette année pour ses Patreon. J’ai trop hâte. J’ai d’excellents souvenirs d’atelier, et c’est une belle façon de découvrir l’écriture et son rapport avec elle. N’hésitez pas à suivre ses réseaux ou à lui demander le programme.

Quel support pour relire et réécrire

La question qui tue. Ah ben oui, c’est bien beau, d’écrire 70 000 mots. Mais j’en fais quoi, maintenant ? Et surtout, je les manipule comment ?

Là encore, je suis contente avec Scrivener. J’ai un texte que je peux manipuler par bloc, en long, ou par chapitre. J’ai également un bloc note tout à côté où noter à la volée, si je ne veux pas lâcher l’écran et venir dans mon carnet (où je prends tout de même le résumé des modifs et remarques sur le chapitre que je relis).

Comme je le disais plus haut, je n’ai pas entrepris de tuer l’imprimante familiale en imprimant les 206 pages A4 du PDF compilé par Scrivener. J’en ai fait un epubPUB, espérant pouvoir le relire sur ma liseuse. Mais je galère à mettre sur ma bonne vieille Kkobo. Pfff, quand ça veut pas…

Sans la crise actuelle, j’aurais été voir un imprimeur dans la ville voisine pour l’imprimer d’une clé usb sur une de ses photocopieuses. Mais faudrait que je l’appelle avant d’y aller, etc. Un peu compliqué tout ça.

Machine à écrire

Ce matin, je me suis amusée à ressortir la machine à écrire de ma tante, une Adler Gabrielle 30, pour les connaisseur.

Non, je n’avais vraiment rien de mieux à faire… (vingt chapitres à relire, par exemple… XD)

Après une bonne demie heure à trouver le rythme et me souvenir les quelques subtilités mécaniques de l’engin avec lequel je jouais pendant les pauses midi en primaire, j’ai tapé la première page de mon tapuscrit.

Beh… il restera sur PC 😅. J’ai adoré retrouvé cette machine, mais décidément non. Merci, les Steve, Bill, et autres pionniers de la Silicon Valley. Finalement, vous n’avez pas volé les premiers de vos millions !

Un texte beau et pro en 2-2 avec LyX

Je reste donc sur le texte et l’ePUB que j’ai sorti avec Scrivener. Par contre, j’ai amélioré la présentation du PDF.

Je vous parlerai un jour de LaTeX, un ensemble d’outils opensource pour geeks très très barbus. Mais disons que LaTeX mouline derrière le logiciel LyX, qui à partir d’un texte brut génère un document tout pimpant, resplendissant de toute la gloire des règles typographiques. Il est très utilisé dans le monde universitaire et scientifique.

Générer un pdf pimpant et conforme aux règles de typographies avec LyX
Générer un PDF pimpant et conforme aux règles de typographies avec LyX

Là aussi, je suis d’accord. C’est de la procrastination 100% pur jus de canne à sucre non trafiqué… Mais ça fait plaisir à l’œil, et ça me motive pour continuer 😅.

Une bordure décorative - Dimanche 17 janvier - reprise de la réécriture de mon roman

En conclusion


Procrastination. Beaucoup. Mais je reste sur le coup… Je vais me réorganiser. Maintenant que je suis fixée sur mon emploi du temps (je reste dans l’entreprise qui m’avait prise en stage, c’est trop cool). Je compte reprendre le rythme de deux matinées le week-end pour réécrire. Ça m’avait bien réussit pour la fin du premier jet.

Et j’aurai la semaine pour réfléchir et/ou bloguer (ce que je peux faire en 1h).

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Auteur

ingrid@descouleursetduvent.fr
Amatrice de stylos-plumes, apprentie écrivain, j'écris pour mon plaisir, pour le mettre sur papier avec de jolis objets, tels que plumes et carnets. J'aime les couleurs également, celle de ma boite d'aquarelle ou celles qui se succèdent au fil des saisons, ici et ailleurs. Merci d'avoir lu ce billet. J'espère qu'il vous a plu. N'hésitez pas à laisser un commentaire ou une question. J'y répondrai avec plaisir.

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