Être créatif
Être créatif

Être créatif

J’avais prévu de publier cet article jeudi. Bref. Hein. On est créatif. On rebondit. Et ça repart. La vie d’artiste !

Depuis deux mois, je mesure tout le chemin que j’ai fait depuis le précédent NaNoWriMo. Je ronronnais dans mon coin. Et puis, j’ai identifié qu’il me manquait quelque chose. Je voulais remettre de la couleur dans ma vie. Je voulais être plus créative.

D’abord par le biais de l’écriture bien sûr. D’où le Nano mené bien à fond en novembre. Ensuite en pratiquant des expressions laissées de côté ou en  apprenant de nouvelles techniques, comme l’aquarelle.

Expression écrite

Depuis toujours, c’est en écrivant que l’envie de m’exprimer s’est imposé. C’est peut-être le plus logique, même pour une timide comme moi qui ne parlait pas beaucoup.

Pour faire mes devoirs à la maison, j’avais un coin à moi, des cahiers, un stylo. Et c’est parti, en avant l’imagination. J’ai retrouvé un jour les quatre feuilles scotchées ensemble qui représentait pour moi « un premier roman » (d’un chapitre et un épilogue. Ça c’est de la structure concise 😂). Il y avait même le nom de la maison d’édition, inventée pour l’occasion (Éditions du Loup Blanc, oui m’dame. J’espère que le nom est libre, si un jour… !).

Mais les Grands , tout en encourageant ma créativité (c’est là que c’est retors !), m’ont fait comprendre que c’était bien gentil mais guère sérieux. Je suis passée alors à une autre technique et j’ai fait mes devoirs au lieu de scotcher des romans.

Dommage, je venais de découvrir la machine à écrire de ma tante…

Est-ce pour ne pas lâcher le morceau que je me suis passionnée pour la sensation d’écrire au stylo-plume ? Et, plus tard, pour la création compulsive de blogs vides, et que j’écrivais en secret des bouts de romans inachevés ? Allez savoir. J’ai mon idée sur la réponse.

Envie d’apprendre l’aquarelle

L’an passé, une envie d’aquarelle a pointé le bout de son nez. J’en ai fait un brin à l’école (ah oui, il paraît que j’aurais un diplôme d’art plastique homologué… Ah oui, j’ai fait St Luc, j’avais presque oublié). Envie  de remettre de la couleur dans les pages de mes carnets. Pour mon anniversaire (on a toujours besoin d’une excuse quand il s’agit de se faire plaisir, vous avez remarqué ?), j’ai acheté un carnet de voyage et la boite La Petite Aquarelle de Sennelier avant de repartir en Guyane.

Je n’y ai vraiment touché qu’en septembre, où je suis tombée par hasard (ah celui-là, il fait toujours si bien les choses !) sur le compte instagram de Marie Boudon. Qu’est-ce que son fil faisait dans mon Instagram ? Je suis des comptes de bujoteuses, j’ai dû liker sur un tag aquarellé. Bonne pioche. Je me suis offert ses cours. C’était ma fête (le prétexte, toujours !). 

Je n’ai pas encore terminé le cours sur les fleurs. Ce n’est pas grave, j’ai tout mon temps. Par contre, j’avais été ravie de reprendre contact avec la couleur, l’eau et le pinceau. Un dialogue, un équilibre à saisir, pour s’en servir à sa guise. Bon, je n’y suis pas encore. Je ne suis pas assez assidue. Je manque de pratique.

C’est le secret, la pratique régulière.

Maîtrise d’instinct ou acquise

Ce geste technique à maîtriser, je l’ai maîtrisé de façon aussi naturelle que l’écriture quand j’ai découvert la broderie. Point de croix, richelieu, patchwork ou boutis, même combat. Une aiguille rigide, un fil flexible, là où beaucoup s’énerve, non, moi j’étais d’un calme olympien, du haut de mes 12 ans. J’ai troqué la plume pour l’aiguille chenille et l’encre pour le mouliné. Piquer au fil près pour un effet maîtrisé, c’était mon kiff. Avec le son du fil tiré à travers le tissu (scrrutchhh). C’est le sujet de mon premier blog, www.iliclarie.fr.

Allez savoir pourquoi on est doué ou à l’aise avec un outil ou l’autre ? On n’a pas d’a priori, ou ça nous plaît tellement qu’on essaye jusqu’à ce qu’on y arrive. Il m’a fallu trois jours pour comprendre et refaire le nœud double en frivolité. Je trouvais ça joli et je voulais en faire.

Le deuxième secret, après la pratique, c’est persévérer.

Jouer aux clearstamps, c’est très sérieux

Depuis quelques années, j’ai un bullet journal. Au début, il m’a surtout servi à me débarrasser des post-il et autres papiers volants, il est aussi prétexte à m’amuser maintenant. J’ai acheté des tampons parce que je n’aimais pas mes chiffres pour faire les calendriers mensuels. Et maintenant, pas besoin de prétexte, je joue aux tampons dans mon bujo. Comme s’il fallait s’excuser quand ce n’est pas sérieux.

La semaine passée, ça faisait un petit moment que j’avais laissé le bujo et l’aquarelle de côté. J’étais à fond sur la préparation du Passant et le blog. Et en ressortant les tampons pour le mois de juillet, je me suis aperçue que ça m’avait un peu manqué. Donc, que ça me fait du bien. C’est comme des bulles pétillantes dans mon cerveau, rien que le fait de choisir le tampon, mettre de l’encre corail assorti aux chiffres des jours.

Aquarelle, carnet, tampon, etc. J’ai mis un peu de sous dans tout ça.  Mes derniers achats, c’est 17€ de marqueurs pinceaux (pour faire de jolies lettres). 3€45 un demi gronder de vert Véronèse (pour vert des vert tropicaux),… Suis-je vraiment aussi stupide que ça ? Dépensière, superficielle ? Je ne crois pas.

Mettre des sous dans ces fournitures, c’est mon cadeau à mon meilleur moi. Et c’est le mieux que je puisse faire. C’est me dire : « Oui, c’est bon et oui, c’est bien. » Mais le poids de l’éducation et de la peur me fait encore dire : « Je joue aux tampons.« 

Une bordure décorative - être créatif

J’inaugure par ce billet une catégorie du blog que je n’avais pas encore utilisée, Couleurs, pour parler créativité. J’ai prévu des articles sur l’aquarelle. Si si, c’est prévu, même si j’en suis encore à l’étape des flitch flatch informes.

Et vous c’est quoi votre violon d’Ingres ?

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