Voici un petit aperçu des 5 erreurs de stylos-plumes que je commets le plus souvent. Malgré tout l’amour que je leur porte.
Bien qu’utilisatrice depuis mes 8 ans de stylo-plume, je suis loin d’être une spécialiste. Je maltraite fréquemment mes stylos et ne leur donne pas tous les soins qu’ils mériteraient.
Top 5 des mes erreurs calamophiles
Nettoyage trop occasionnel
Ne pas les nettoyer aussi souvent qu’il le faudrait est sans doute l’erreur la plus évidente. Au fil des semaines, même en utilisant régulièrement le stylo, l’encre va laisser des dépôts dans le conduit et sous la plume et le stylo va s’encrasser.
L’encre s’écoule moins librement et on perd du plaisir d’écriture.
Solution : passer le bloc plume quelques instants sous le robinet au moment d’un rechargement. Avec de l’essuie-tout, on absorbe l’eau et retrouve ainsi une couleur d’encre saturée.
Stockage à la dure
Les stylos-plumes sont fréquemment vendus dans une jolie boite, souvent bien rembourrée. Le plaisir des yeux fait partie de l’objet. Mais pas que.
Quand j’étais à l’école, je ne me souciais pas trop de tous les chocs endurés par mon Waterman ou mon Parker en plastique. Dans ma trousse, ça valdinguiait joyeusement avec les autres crayons, tube de colle et autres ciseaux et taille-crayons métalliques.
Aujourd’hui j’ai des stylos plus racés. Je ne voudrais pas qu’ils prennent des coups de la sorte et restent cabossés.
Il n’empêche, je les couche toujours à la dure, dans une boite à bijoux en bois, certes jolie, mais les uns sur les autres.
Idem pour le transport. J’ai un étui en tissu, mais ils sont deux ou trois serrés dans la même poche.
Solution
Sauf l’étui perso (un peu encombrant) du Lamy LX, qui pourra voyager en première classe, pour les autres, il faudra attendre que je me fende d’une pochette à stylo où ils auront chacun un emplacement douillé et espacé.
Je demanderai au Père Noël si Galen & Leather peut faire quelque chose pour eux.
Stocké encré
Ça, ce n’est pas bien du tout ! Laisser les stylos encrés, quand on sait qu’on ne va pas les utiliser ! Ou pire, les remettre dans le tiroir pour pffiou… un moment.
Solution
La session de nettoyage du dimanche après-midi (le mardi soir, ça marche aussi).
Encres
Vous la voyez, l’amatrice impatiente qui n’a pas envie d’attendre. Changer d’encre demande de faire au moins un rinçage du bloc plume, pour que la nouvelle nuance sorte sans résidu de la précédente. De même, si j’utilise une bouteille, il ne faut pas tremper la plume « sale » dedans, sous peine de gacher toute la bouteille avec l’ancienne encre. Au prix où sont les encriers, en général, je fais attention, mais bon… Le convertisseur est là un avantage. Il est aisé de rincer plume et convertisseur dans un verre d’eau et de bien essuyer avant de procéder au remplissage.
Solution
Prendre son temps et savourer ses beaux joujoux.
Méconnaissance
Combien de fois ai-je regardé la vidéo de Brian Goulet sur le TWSBI 580 ? Après 2 heures passées à tourner et détourner la clé pour faire le remontage avec le piston en bonne position ? Combien de fois ai-je forcé une pièce parce que je n’avais pas compris le mécanisme (bon, ça c’est assez rare, mais ça m’arrive, par exemple quand j’ai coincé un petit bout de papier sous la plume et que je dois remonter le conduite).
Solution
Se renseigner et apprendre à connaître les mécanismes mis en place.
Bonus : violence caractérisée
Le crime noir et impardonnable, je l’ai commis. Un coup de pince sur le grip d’un Pelikan pour le dévisser comme mon Waterman… Alors que c’était un piston et non un cartouche. (Autant dire que le propriétaire du dit Pelikan ne lit pas ce blog!). J’ai compris ce jour-là qu’il fallait m’en tenir à ce que je connaissais et à ne faire d’expériences que sur ce que je pourrais remplacer à peu de frais.
Pourtant, ces erreurs ne m’empêchent pas d’être amoureuse de mes stylos.
Écrire avec une plume est et reste pour moi une évidence.
Pour éviter toute brutalité, je ne peux que vous conseiller le forum Styloplume.org, la référence ultime des calamophiles francophones, ainsi que les vidéos de Goulet Pens (c’est en anglais, mais il est tellement clair dans ses explications).
Et vous, c’est quoi votre pire crime de calamophile ?