Quand la créativité a un fonctionnement à l’énergie solaire
Quand la créativité a un fonctionnement à l’énergie solaire

Quand la créativité a un fonctionnement à l’énergie solaire

J’ai découvert que ma créativité fonctionne à l’énergie solaire. L’été et le soleil sont là. Enfin, ils étaient là il y a quelques jours… Cela a suffit à me démontrer à quel point j’avais besoin de lumière pour fonctionner. Les journées plus longues m’ont permise de renouer avec le réveil matinal. Et ça change tout en fait.

J’veux du soleil

Depuis le changement d’heure, fin mars, les journées rallongées m’ont fait du bien au moral. Plus que l’heure, c’est la durée de luminosité qui m’influence.

À la campagne, avec la lumière et les oiseaux, je me réveillais vers 5h, mais je ne me levais finalement qu’à 7h. Juste assez tôt pour aller travailler. Jusqu’à la semaine passée, où j’en ai eu un peu marre de voir les semaines filer sans rien faire de vraiment concret. Il m’a fallu des journées à 30° pour me secouer et reprendre de meilleures habitudes (et lâcher les mauvaises qui avaient forcément pris la place).

Ici en Ardenne belge, le printemps a été particulièrement euh… décevant. Neige à Pâques début avril (ce que je prends pour une insulte personnelle. On NE neige PAS à mon anniversaire, non mais. Je suis comme ça 😆🌞). Le mois de mai a été aussi chaotique. Les quelques jours de beau temps en juin m’ont vraiment reboostées.

Retour au RMVM*

*Réveil matinal, vie maximale

J’ai ainsi pu remettre l’alarme à 6h, reprogrammer mon créneau de 19h pour préparer mon matin la veille pour revenir à la routine qui m’avait si bien réussi il y a un an.

Un lever plus matinal, c’est me redonner la possibilité d’une routine matinale. Un vrai rendez vous avec moi-même qui donne le ton à ma journée.

Après tout, ce n’est pas mon travail actuel en CDD qui m’importe le plus, même si j’y passe le plus gros de ma journée. C’est aussi simple que ça. Xavier Clain a raison de le rabâcher sur tous les tons tous les jours sur Instagram. C’est imparable.

Pourquoi j’avais lâché

Clairement, c’est le changement d’heure à l’automne qui m’a mis dedans, conjugué avec un travail routinier. 15 minutes allez, 15 minutes retour, tout droit dans les bois. C’était facile, il faisait moche, et pof, ça a pas loupé. Boulot dodo, sans le métro pour, au moins, croiser des gens et marcher quelques pas.

Ne dramatisons quand même pas trop. Je n’ai pas tout à fait foiré non plus. J’ai continué à me lever à 7h les week-ends ; cela m’a permis de garder le fil avec mon projet d’écriture, même si ce n’était plus la même dynamique que l’an passé.

Réévaluer le plan pour garder l’énergie

Évidement, ce serait super de pouvoir mettre en réserve les surplus d’énergie pour progresser tous les jours sans interruption, tout le temps. Mais j’ai bien compris que ce serait trop beau.

L’an passé, j’avais mis un super système en place. Il a tenu tant que rien n’est venu l’interrompre. Mais – heureusement quand même – une aussi longue période hors du temps n’est pas prête de se représenter et les systèmes sont fait pour être réadapter, encore et encore. Sinon, on stagne, même si on a l’air d’avancer.

La seule réponse à cet état de fait, c’est me dire que mes objectifs sont posés, que j’ai un plan prévisionnel pour les réaliser. Pour l’écriture de mon roman, j’ai fini le plan, le premier jet. Je suis à l’étape de la réécriture, où j’entame une deuxième phase, une nouvelle couche sur un autre aspect de mon texte.

Ce plan n’est qu’une trame, un fil conducteur pour réaliser enfin mes projets (ceux qui dorment depuis des années au fond de mes tiroirs). Mais il est fait de jalons qui me disent ce que je dois faire. Même si je dois modifier et re-planifier des étapes, je sais où j’en suis, ce que j’ai déjà fait et ce qu’il resterait à faire (ou pas). C’est un gain énorme de temps et d’énergie (justement au moment où j’en ai moins) que d’avoir déjà ce travail de mise à plat à disposition.

Bilan hebdo à rajouter

À présent, pour que mon système fonctionne et perdure à nouveau, il faut que je le réévalue, et ce régulièrement. Je le fais assez naturellement en fin de trimestre (équinoxes et solstices sont des bons rendez-vous, je trouve). Ainsi, en mars et maintenant en juin, j’ai vu que ça m’a aidé à tirer le positif du début d’année et voir ce qui manquait pour continuer à progresser.

Par contre, il me manque le réflexe d’un bilan en la fin de semaine, comme je le fais en la fin du mois et du trimestre.

Pour en revenir à la météo dont je parlais en début d’article, on la donne souvent avec une vision d’une semaine. Je pourrais tester si faire ce point hebdo en lien avec les prévisions météos me donnent une meilleure idée du mood dans lequel je serai dans les prochains jour et si je peux adapter mon planning d’écriture en fonction.

Bilan du premier semestre

C’est la première année où j’ai un état précis de l’an passé et où j’avais mis sur papier des objectifs bien définis pour cette année-ci.

Après six mois, même si j’ai pris du retard (ce qui était prévisible, donc je ne m’en inquiète pas trop), le bilan n’est pas trop mal.

Réécriture toujours en cours

Depuis le début d’année, je n’ai pas lâché mon projet du Passant. C’était le point principal et il est tenu.

Même si, franchement, depuis décembre, je galère vraiment à trouver une méthode pour la réécriture, à savoir par quel bout prendre mon texte et à me mettre au travail efficacement. C’est vraiment intimidant de passer à l’étape suivante, après le premier jet. Il ne s’agit plus juste de scribouiller une histoire qui me divertit à peu près.

Réécrire, c’est vraiment penser son projet, réévaluer ses intentions, décider quel livre on veut publier, et y faire coller son texte. Je reste sur l’idée d’une histoire sans prétention, pour divertir, mais j’y mets aussi un message et des valeurs auxquelles je crois. Même sans me faire d’illusion sur la portée finale du projet, ce n’est pas rien (et coucou le syndrome de l’imposteur qui me dit Mais pour qui je me prends 😅).

Suivre les ateliers d’écriture d’Élodie Lauret m’a aussi permis de garder le contact avec l’écriture, en plus de progresser et de passer un super moment avec Élodie et les autres participantes. Cela a nourri mes réflexions et j’ai trouvé des solutions à plusieurs soucis dans mon texte.

J’ai terminé une première phase, centrée sur l’histoire (les arcs narratifs, tout ça). Maintenant, au tour du décor de passer à la moulinette. Place à la couleur, aux odeurs, aux lumières. En un sens, ça devient encore amusant et intéressant comme travail. Plus de détails vont se décider, qui vont ancrer davantage les personnages dans leur histoire. Je pense que ça devrait bien aider à régler les derniers détails qui coincent encore.

Bilan pro : cas de figure intéressant

En regardant le tableau Trello de mon année 2021, la case de mon objectif pro est assez intéressant. Il est rempli, mais va s’arrêter là.

Depuis l’an passé, je me suis donné les moyens d’aller chercher ce que je voulais. Cependant, des circonstances extérieures à moi (et par nature imprévisibles et incontrôlables) font que le résultat obtenu, même s’il est plus que satisfaisant, ne colle pas avec ce que je désire vraiment.

Donc, malgré cette réussite, j’ai choisi de le laisser de côté et de passer à autre chose. Au risque de passer pour une girouette. J’ai progressé, appris de nouvelles choses, fais de nouvelles expériences (dont une bien bien naze, mais c’est la vie) ; j’engrange tout cela et je l’ajoute à mes précédentes expériences.

C’est un peu ballot. J’avais réussi. Mais d’un autre côté, me retrouver dans une situation où ce que j’ai ne me convient pas finirait de toute façon par m’envoyer dans une impasse.

Dans la foulée, je vais revenir à Marseille, et je vais donc reprogrammer tout cet objectif. Je n’ai donc pas vraiment de regrets et au contraire, je suis impatiente de me lancer dans de nouveaux projets.

Une bordure décorative - ma créativité fonctionne à l'énergie solaire

Prête pour l’été dans le sud

L’écriture et réécriture avait aussi un peu pâti de ma remise en question. Depuis mars, j’ai laissé filé le temps, sans vraiment perdre de vue mon histoire, mais sans trop la faire progresser non plus.

Par contre, la routine du matin de l’an passé me manquait vraiment. Mais en hiver, quand il fait froid… C’était pas gagné. La luminosité dès 5h m’a aidé à recoller à cette habitude. Il est 7h quand j’écris ces mots.

A Marseille, il fera plus chaud même en hiver – et mine de rien, 40 minutes de clarté de plus qu’en Belgique, c’est une sacrée différence. On ne croirait pas. Je compte là dessus pour moins subir le changement d’heure et conserver mon lever matinal toute l’année.

Cela me permettra d’être plus active que cette année et d’avoir toujours du temps pour écrire tous les jours et avancer mes projets plus régulièrement.

Photo by Micah Hallahan on Unsplash

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