Oh, mais quelle surprise… Encore une coupure de publication ! Oui, bon, je sais : ça fait pas sérieux de vous planter là, sans nouvelle pendant un an. Mais passons. Où en était on resté ?
Je reviens à nouveau sur mon blog, après une grosse pause. J’y reviens encore et toujours, parce que ce blog est un de mes plus vieux projets. Bon an mal an, il fonctionne pour moi. Il est la trace de mon cheminement. Et, comme le dit le proverbe, c’est le chemin qui compte.
Un an d’arrêt, surtout quand c’est récurrent, ça fait long. Monsieur l’Algo Google n’aime pas ça. Mais tant pis pour lui. Je ne comptais pas me plier aux exigences de GA4, toute façon.
C’est un peu dommage par contre parce que j’étais bien partie pour avoir une belle année d’écriture en 2022.
Le printemps 2022 était pourtant prometteur
J’avais remis mon blog sur de bons rails grâce à la formation WP Chef et fait un joli score de référencement (c’est à dire à retrouver le niveau atteint en 2020 quand je publiais régulièrement). J’allais être au taquet côté éditeur de bloc, bien au fait des nouveautés de WordPress. Et puis, pas.
J’avait rempli mon agenda de rendez-vous culture et sortie, histoire de rencontrer des gens (en vrai) et profiter du printemps à Marseille, avant le gros des touristes et de la chaleur.
Un été varié en balades et culture
L’expo immersive au Palais de la Bourse sur la Joconde était très bien. J’ai fait mumuse avec les vues en infrarouge de la plus française des Florentines en HD. Ca m’a lancé dans une quête des visages du 15e siècle brugeois et toscans, en vue de personnifier les protagonistes de mon projet Isabella. J’en suis à lire la Divine Comédie (écrite au 14e s. mais publié un siècle plus tard).
J’avais visité la réplique de la Grotte Cosquer (que je vous recommande malgré le prix, pour la mise en perspective du littoral à travers les âges, l’évolution du climat et la performance artistique de la réplique.)
Vieille Charité, Jardin Botanique, Mucem… Marseille a du bon quand même.
Ce que j’avais prévu
Je voulais me remettre davantage à l’écriture, laisser de côté les formations et être plus efficace. Changement d’emploi du temps et de priorités, j’ai changé mes plans. Dèjà, le blog est passé carrément à la trappe.
Le Passant
De ce côté-là, rien de neuf à signaler depuis l’an passé. C’est mon premier premier jet complété. Mais l’histoire a de gros problèmes et ne peut pas être reprise en l’état. Il faudrait donc tout reprendre… Ce que je ferai peut-être un jour, mais pas maintenant. Dans ce récit, avec une intrigue principale et une secondaire quasiment de même force, je n’ai pas réussi à décider où était le point de force. Bref, ça fonctionne pas.
Ce projet est depuis le départ un bac à sable à écrire. Donc, je le mets à l’arrêt sans trop de regret.
Quant à publier, cela me pose autant de problèmes (statut, rentrées d’argent à déclarer, frais à engager, etc.) que cela ne satisferait mon envie de m’éditer. Comme ce n’est plus une priorité dans ma vie actuelle, wait & see.
Mon kiff depuis un an ? le 15e siècle. Inspirations et recherches pour Isabella
C’est un autre projet de roman. L’idée a émergé peu avant que je quitte la Belgique en 2021. Marier Bruges et Florence, histoire et fiction. C’est à la fois une madeleine (ma famille maternelle est brugeoise) et un gros projet, déjà en germe depuis un moment et qui a trouvé un gros écho dans l’expo marseillaise de la Joconde.
Depuis, je me suis replongée dans les primitifs flamands, je glane de ci de là des infos sur des sites, des livres (ma dernière trouvaille en date : Mariages à la florentine).
Sans être une grande féministe, il est intéressant de voir l’évolution de la société sur certains sujets comme la place de la femme dans la société, le rapport entre le mariage et leur pouvoir économique. Le travail des historiens a souvent l’air abstrait ou carrément inutile, mais retrouver la vie des hommes et des femmes ayant vécu à une époque donnée dans les archives et témoignages concrets qui nous sont parvenu et, à partir de tout ça, le mettre en perspective par rapport à nos représentations est bigrement enrichissant en tout cas.
J’ai peu écris sur ce projet, seulement quelques scènes mais le déroulé de l’histoire est assez précisément en place dans ma tête. Mais, par plaisir, je continue à m’inspirer pour le 15e siècle et les peintres flamands et italiens de la première renaissance. Ca ne peut pas faire de mal, de laisser mûrir un projet et voir s’il continue à tenir la route ou s’il se transforme en un doux rêve nébuleux, comme l’Or du Karakoum (qui gagnerait à relire l’Odyssée, lui).
Un autre effet a aussi été de me ramener dans des librairies. Acheter un bon gros bouquin d’art, avec de belles illustrations ou un essai.
Pratique vs formation
J’ai travaillé le soir sur ces deux projets en parallèle ; deux modes pour tester si corriger concrètement pendant les sessions d’écriture avec Twitch pour l’émulation et être en mode réflexion le reste du temps était jouable.
J’ai continué à « écrire », c’est à dire à avoir ce temps de travail créatif, quasiment tous les jours, avec la reprise d’un travail à temps plein. Donc oui, c’est jouable.
Jusqu’il y a quelques mois aussi, j’ai fait aussi pas mal de formations en ligne. J’en ai encore à terminer. Maintenant, j’estime que je dois mettre l’accent sur ma pratique. Continuer à se former, à apprendre est un des pièges de la procrastination, en mode perfectionnisme.
J’ai fait un super NaNoWriMo (j’ai apparemment traumatisé un pauvre twitcheur en ayant tenu le quota quotidien tout au long de novembre… J’en étais désolée. C’est juste que je voulais le faire. Le truc, c’est que le projet Nano 2022 était un projet en roule libre – ayant d’ailleurs pour titre « Le Mécano qui voulait faire du cheval », j’vous jure, véridique. Ca parle d’un mécano, qui a très envie de faire du cheval. Vraiment.
Voilà un point rapide d’où j’en suis, où j’en étais restée. Pour ce que je prévois maintenant, c’est mettre un peu moins l’accent sur les prévisions. Et continuer à me faire plaisir en me racontant des histoires.
L’envie de bloguer me reprend à nouveau. Partager ici les geekeries qui me ravissent comme une gamine (j’ai trouvé pleiiiins de façon de rendre Scrivener encore plus kiffant, et je ne vous parle même pas de mon nouveau grand copain, Obsidian. Ni de ma nouvelle liseuse d’amour… Je me suis fait plèz pour mon anniversaire le mois dernier ^^).
A bientôt donc…
Photo de Colton Sturgeon sur Unsplash