
Ma boîte à outils d’écriture
La première et plus grosse pierre d’achoppement, quand j’ai voulu me lancer, a été la question de l’outil. Que vais-je utiliser pour écrire ? Stylo-plume ou bille ? Carnet ou classeur ? Scrivener ou Scribbook ? Vous la voyez la bonne embrouille ? En bonne créative procrastinatrice, je suis capable des mois sur le sujet ! (Et dépenser beaucoup d’argent en papeterie, heureusement j’ai tendance à être plus économe en ligne, ouf ! 😅). Aujourd’hui, je vous présente ma boîte à outils d’écriture définitive.
En effet, pour avancer, j’ai fini par arrêter mon choix sur quelques uns. Sans surprise, il s’est fixé sur les outils que j’utilisais déjà le plus. Les plus familiers étant forcément ceux qui me semblaient les plus évidents.
Scrivener
Le principal, celui où tout se passe. J’y écris mon premier jet bien sûr. mais j’y rassemble aussi les informations et recherches. J’enregistre régulièrement et fais des sauvegardes. Pour la première réécriture, j’enregistrerait sous une version v2, et ainsi de suite pour garder une trace de mon travail. (Il existe les clichés, mais je les utiliserai pour la réécriture, je pense.)

J’ai découvert Scrivener (dont j’avais déjà entendu parlé) lors de mon premier nano en 2015. Au vu de la multitude de possibilités de l’engin, je n’avais pas trouvé le prix de 45€ très cher (on est monté un peu au dessus des 50€ pour la version 3). Surtout qu’avec le bon de réduction du Nano, il revient à moitié prix. Voilà de quoi se motiver à aligner 50 000 mots.
J’ai mis du temps à l’utiliser correctement, c’est vrai. Je comprenais assez bien la logique du binder à gauche (une arborescence de dossiers, les uns pour la partie manuscrit, les autres pour les recherches, fiches, etc.). Mais je suis passée longtemps à côté du reste. L’inspecteur à droite par exemple, les étiquettes, le panneau d’affichage,… C’est extrêmement complet.
La version 3 (toujours en beta pour Windows, mais qui est déjà extrêmement riche et stable) est encore plus agréable. Par exemple, j’ai arrêté de chercher un tracker pour suivre mon activité, il est intégré dedans et très bien fait.
Je n’ai rien contre Word, bien au contraire. Mais même en utilisant les styles et le navigateur de document, j’ai du mal à l’utiliser pour de longs projets. c’est le principal reproche que je lui fait. Scrivener est pensé pour avoir une vision globale de l’histoire et de suivre l’avancement de son écriture.
On pourrait gérer 100% d’un projet avec Scrivener. Mais comme je suis très geek, ben, j’en ai pris d’autres !
Appli Pomodoro : Focus To-Do
Pour suivre mes tâches, j’utilisais depuis un moment Todoist. Mais je l’ai remplacé par Focus ToDo.
On a tellement l’habitude de s’éparpiller, que le défi est de rester concentré sur une seule tâche. La méthode Pomodoro (tomate en italien, forme populaire de minuteur de cuisine) consiste à utiliser un timer et travailler sans distraction jusqu’à la sonnerie. On s’accorde quelques instants de détente pour relâcher l’esprit et on s’y recolle pour un autre pomodoro. C’est extrêmement efficace pour moi. La durée conseillée de concentration est de 25 minutes et puis 5 de pause. Mais vous pouvez choisir de faire 50 minutes de concentration et 10 ou 15 de pause.
Focus To-Do a l’avantage de cumuler une todo liste dans l’application. On peut ainsi dédier ses pomodoros à telle ou telle tâche, configurer des rappels, etc.
En plus d’un joli graphique et de faire pousser une forêt (médaille en chocolat, toujours ! Ok, je n’en suis qu’à l’arbrisseau mais ça va venir.), la version premium (+/- 10€ une seule fois), il y a un choix de bruits blancs pour aider à se concentrer. J’utilise souvent le bruit montagne ou café, quand je n’écoute pas ma playlist Spotify du moment.
Evernote et Trello
Les deux pour la prise d’idées, principalement.
Evernote
Lui, ça fait un moment que je l’utilise. La structure des carnets et les étiquettes sur les notes sont extrêmement pratiques. Il me permet de recueillir toutes sortes d’informations et de les organiser pour les retrouver et les utiliser plus tard. Que ce soit des photos (typiquement, la couverture d’un livre dans une librairie), des sites intéressants, des sujets que je pourrais utiliser pour m’inspirer, etc.
Par exemple, quand je tombe sur des informations à propos de fouilles sur la civilisation des Oasis dans le Karakoum. Je n’ai pas laisser tomber l’affaire pour l’Or du Karakoum. Je collecte régulièrement des pistes sur la route de la soie. Hop, clipper Evernote : c’est étiquetté et je le retrouverai facilement même des années plus tard.

Trello
pour transcrire idées et l’avoir partout. J’en ai parlé dans l’article précédent, pour la planification du blog. Je ne m’étends pas dessus.
Carnet d’écriture
Depuis juin, j’ai dédié un carnet Paperblanks à l’écriture. Il a donc vu la genèse de mon histoire Le passant.
J’y mets aussi les notes que je prends quand je regarde une vidéo Youtube. Je l’utilise en mode Bujo, de façon chronologique et avec un index pour noter les pages notables (j’ai folioté le carnet du coup).


Voilà, un petit tour des outils que j’ai utilisé tous les jours depuis avril !
J’ai appris, me suis planté, ai pu réajuster, repartir. Et donc progresser.
J’ai aussi appris à m’écouter et me mettre infailliblement au travail. C’est à dire à dompter en grande partie cette sacrée procrastination.
Ce doit être dans l’air des vacances, souvenir des années où on préparait son cartable et son bureau pour la rentrée, vous êtes plusieurs à partager vos outils et applis préférés, (en vrac, et forcément incomplet : Jérôme Vialleton, Lionel Davoust – en mode réappropriation de cerveau avec des chatons et des trombones, Rosemary et de très bonnes références, ou encore Astrid Stérin, team Word et comme ça pas de jaloux)