Dans une semaine, avec le mois d’avril, débutera le Camp Nanowrimo, premier défi d’écriture de l’année organisé par Nanowrimo.org. Alors, je prépare ma musette pour l’événement.
Par les temps qui courent, s’imaginer en camp scout pour une retraite d’écriture, c’est plutôt sympa ! J’avais bien pensé consacrer du temps à cette édition. Mais comme pour beaucoup d’autres participants, elle pourra prendre un tour un peu plus sérieux.
Communauté en ligne
Si l’écriture est un exercice forcément solitaire, le nano et les camps sont l’occasion d’une part de se motiver et de se discipliner avec un cadre virtuel et d’autre part de bénéficier de l’aide et des encouragements d’autres auteurs, amateurs ou confirmés.
On sera donc plus nombreux sur le discord et sur les forums. J’essaye de passer régulièrement dans la conversation, mais j’évite aussi d’y rester trop longtemps. Sinon je reste scotchée et je n’écris rien de la journée. Participer aux wordwars par contre est très productif.
Bien que géographiquement située en Wallonie depuis mi novembre, j’ai gardé comme région France – Elsewhere. Le groupe Belgique francophone est plus actif sur Facebook, réseau que j’utilise plus comme source d’informations que pour intéragir en ligne.
Instagram fonctionne bien aussi. Avec les hashtags #nanoprep, #instawrimo, #nanowrimo et bien sûr #campnano, je trouve pas mal de partage de photos et de messages sympas, ainsi que des comptes littéraires à suivre pour me motiver et progresser.
Les messages du Nano donnent enfin une série de références et de ressources (en anglais mais bon). J’y jette un oeil mais comme pour le discord, il faut savoir décrocher et faire la chose la plus utile et la seule essentielle pour arriver à son but : écrire !
Préparation pratique
Maintenant, le site nanowrimo.org est commun à tous les événements de l’association, qu’il s’agisse du nano ou des camps.
Déclarer son projet sur le site
Il suffit donc de créer un projet et de cocher la case « Associate with a NaNoWriMo event (optional) » et de choisir Camp NaNoWriMo.
Détaillez ensuite un peu votre projet. Cela le rendra plus parlant pour ceux qui viendront voir sur quoi vous écrivez. Et pour soi-même, je trouve que c’est une belle façon de commencer à rendre son projet concret. C’est pourquoi je télécharge quasi toujours une image en guise de couverture.
En novembre, si on veut suivre la règle du nano à la lettre, on est sensé écrire une histoire de zéro. Pour les Camp, l’idée est plus large : On peut écrire une histoire nouvelle, poursuivre le nano précédent ou reprendre un projet déjà commencé. On peut d’ailleurs écrire ou bien faire les relectures et remaniements nécessaires pour passer d’un premier jet à un texte achevé. Bien sûr, il ne s’agit que de médailles en chocolat et d’engagement envers soi-même et sa part d’écrivain. On peut faire tout ce qu’on veut, et comme on le veut.
Le travail de la semaine : fiches et mindmap
Pour ce camp, l’objectif est de remettre en route et d’avancer sur le projet Kouna. L’idée de base me plaît, j’ai de quoi dire et faire dessus. Alors, je m’y atèle en priorité.
Cette semaine, j’époussette et remets les morceaux des deux derniers nanos éparpillés sur plusieurs fichiers et dans mes carnets pour les rassembler dans un seul fichier Scrivener. J’avais écrit en novembre dans Scribook, mais il faut faire le tri dedans, entre les digressions et autres projets… je n’avais pas été très constante, comme je l’avais expliqué en décembre à l’heure du bilan.
Je vais bien redéfinir les fiches des personnages et des lieux. Certains personnages ont pris des directions contraires selon les versions ou mériteraient d’être approfondis en prévision d’épisodes à venir. Pour les lieux, j’ai pensé à pas mal d’endroits où balader mon Kouna. Je ferai aussi des tableaux dans Pinterest pour m’inspirer et documenter tout ça.
Enfin, je vais reprendre les notes dans mes carnets et remettre de l’ordre dans les différents axes de l’histoire. Avec Scaple en complément, je ferai des mindmaps.
Objectif : 30 000 mots
Le but de ce camp est de me remettre régulièrement à l’écriture.
Si je peux avoir début avril un plan permettant de fixer le découpage des scène du premier tome, ce sera bien parti.
Je pourrai ainsi me mettre à l’écriture du premier volet de ma série, avec un espace de travail bien propre. Donc je pourrais viser les 50k comme en novembre. Mais je préfère ne prévoir que 30k.
Mille mots par jour, c’est tout à fait jouable. Je ne mets pas un objectif trop élevé. Je pourrai bien sûr dépasser le nombre prévu. Mais aussi, mettre un objectif très raisonnable devrait m’aider à éviter trop de digressions, puisque je ne serai pas tentée de les comptabiliser pour faire monter le compteur à tout prix.
Je préfère en faire moins mais un maximum de texte exploitable.
Pour cette fois, le site du nanowrimo.org, avec une nouvelle version mise en ligne avant novembre dernier, n’a pas encore retrouvé toute l’étendue de ses fonctionnalités. On ne peut mettre qu’un objectif en nombre de mots, et non en heures, pages.
Je ne compterai donc pas les articles de blog en avril. Je prendrai seulement en compte le temps que j’y consacrerai dans le bilan à la fin du mois d’avril.
Et voilà, une nouvelle fois, y a plus qu’à…
Nous sommes nombreux (cela se compte en millions en France, je crois) à vouloir écrire. Et tout aussi nombreux sans doute à ne pas savoir par quel bout commencer. Le nano m’a donné depuis quelques années le cadre qui me manquait pour planifier et me tenir à mon envie.
J’essaierai de respecter mon programme et de noter ici l’évolution. Je sais que les imprévus seront sans doute au rendez-vous, comme le découragement et la flemme. En préparant cette semaine, je me réinvestis dans mon histoire. C’est la meilleure façon de me motiver et d’être impatiente de m’y mettre.