On y est, 2022 a commencé. Mes projets pour cette année nouvelle sont dans la continuité de l’an passé. Je poursuis mon écriture de roman, malgré les aléas du chemin. Je progresse dans l’écriture créative. Niveau perso, 2021 a été assez compliqué. Mais je reste optimiste et là encore, c’est peut-être l’écriture qui m’apportera une partie de la solution.
Je ne sais pas vous mais je trouve ce début d’année un peu mitigé. Un gros paquet (qu’on ne nommera pas) dont on pensait être bientôt débarrasser après 2 ans de galères et de drames tape l’incruste et met tout le monde sur les nerfs. Le premier semestre va avoir son lot de bons gros sujets et cavalcades médiatiques qui vont avec. Enfin, comme chaque année, on se demande ce qui va bien pouvoir nous tomber dessus encore en plus. D’un autre côté, on est toujours là, avec nos rêves et nos envies, bien décidés à ne plus trop attendre pour croquer la vie à pleines dents.
C’est dans ce contexte que l’année a débuté pour moi. Déjà depuis une dizaine de jours. Ça passe vite ! Ça veut dire que, décidément, les bilans, c’est bien mais ce qui compte, en fin de compte, c’est l’action.
Mon bilan écriture de 2021
2021 a pris des tours et détours carrément inattendus, avec du bon et du moins bon. Mais comme à chaque fois je suis arrivée au bout, grandie par les leçons apprises et les moments de réussite et les partages avec les personnes rencontrées. Donc, même si tout n’est pas allé comme je l’avais pensé au départ ou comme je l’aurais voulu, je ne garde pas un trop mauvais souvenir du millésime 2021.
Écriture : un pas en avant et deux en arrière
Finir et publier mon premier roman était mon objectif numéro un. Je ne l’aurai pas atteint. La publication, ce sera donc pour 2022.
Je l’ai assez écrit ici : J’ai buté, pilé sur l’étape de la réécriture.
Je pensais savoir quoi faire, alors qu’en fait, j’ai découvert un tout nouveau travail. J’ai cherché une méthodologie et les connaissances techniques.
Plus j’avance, plus je me rends compte de tout ce que je ne sais pas, des outils qui me manquent. Et comme ça fait quand même une grande quantité de chose, ça me bloque.
Je dois trouver le moyen d’avancer malgré tout, un pas après l’autre, sans m’égarer dans des failles temporelles, perdre du temps, de l’énergie ou même des sous dans des ressources, des livres, des formations, etc.
Me former, OK. Mais chaque chose en son temps
Je suis débutante. Je ne peux pas tout savoir de suite.
Ce qui est compliqué, c’est que j’ai vraiment senti un manque de connaissances techniques et de fond.
Mes cours de français et littérature sont loin. Malgré les bases retenues, le temps a passé et Dumas, s’il reste une référence majeure, n’est peut-être pas le seul auteur à suivre, surtout que ça fait un moment qu’il… rien publié de nouveau 🙃.
Je dois me rappeler ce que je dois accomplir et ce dont j’ai besoin pour réaliser l’étape en cours de mon projet.
Alors, j’ai acheté un des livres les plus connus en narratologie (l’art de la narration donc), L’Anatomie du Scénario de John Truby. C’est un pavé très dense, rempli de concepts, d’exemple et d’exercices. Chaque lecture me révèle son lot de pépites et m’apporte de quoi repenser l’intrigue, les personnages, le projet. Déjà les 2 premiers chapitres m’ont fait modifier et approfondir pas mal de choses dans mon projet pendant le NaNoWriMo.
Sur la chaine de Twitch de Julian @arrowmindedstories, j’ai aussi tilté sur la méthode Story Grid. Encore un bon pavé à lire (et celui-là en anglais, mais c’est très abordable pour mon petit A2-B1). Je vous en reparlerai plus tard très certainement.
Je ne sais pas si tout cela me mènera à un livre digne d’un bestseller, mais en tout cas, j’aime beaucoup ces méthodes d’analyse et de construction d’intrigue.
A côté des soucis d’organisation, je ne suis quand même pas à plaindre. Je m’amuse, j’apprends de nouvelles choses qui me font écrire avec plus de conscience et, je l’espère, plus de qualité.
Blogging : et pourquoi pas écrire aussi comme rédacteur web ?
Alors, autre sujet (Oui, je suis toujours en train de courir plusieurs lièvres en même temps. Je les embrasse mal, mais c’est comme ça que je fonctionne souvent).
En 2020, à force de taper des mots clés sur l’écriture dans Google, je suis forcément tombé sur des sujets du style “écrire en ligne”, “l’écriture web” et j’ai découvert le petit monde des rédacteurs web. Étant geek et apprentie écrivain, ça ne pouvait que m’intéresser.
Voilà donc un an que je me renseigne sur ce métier encore confidentiel mais qui va avoir de plus en plus d’importance, au vu de la quantité phénoménale de texte nécessaire chaque jour sur internet et de l’évolution du référencement. Et je me suis dit “Pourquoi pas”.
Rédac’ web free-lance ?
Au départ, c’était juste une question de sous : A part écrire un livre (ce qui est long, très long), y a-t-il moyen de gagner 3 sous en écrivant ? Et puis l’idée fait son chemin depuis un an, et ça commence à ressembler à une vraie envie de reconversion, limite changement de vie.
Je n’ai pas le bon profil pour être écrivain public. Ça demande un autre type d’implication pour accompagner des personnes dans des démarches parfois complexes. Je peux dépanner pour mettre en forme un CV ou relire une lettre de motivation. Mais au delà, est-ce que ça existe, des gens qui demandent et paient pour qu’on leur écrive du texte. Ben oui, ça existe. Et c’est même toute une industrie.
D’un coup, une part de l’activité de personnalités croisées en ligne s’est éclaircie. Sophie Gauthier n’est pas qu’une spécialiste de OpenOffice, dont j’ai lu les livres parus chez Eyrolles dans les années 2000, Ecribouille, inspirante autrice du plus ancien blog français encore en activité. Mais il a fallu le confinement pour que j’y regarde de plus près et tombe sur la chaîne Youtube de Lucie Rondelet.
Donc oui, l’écriture par des humains pour des humains est importante et même cruciale sur internet. Tant qu’à faire, est-ce que je pourrais m’y risquer ?
Je me suis inscrite sur Textbroker, pour voir. Je suis ravie d’avoir eu 4 étoiles (pour un texte de 200 mots sur un bouquin, j’ai choisi Agatha Raisin n°1 La Quiche fatale) mais je n’ai pas encore franchi le pas de cliquer sur « Je souhaite écrire ce texte » (et cocher la case renonçant à en être l’auteur).
Autre question à trancher également : soit c’est un sideproject (boulot à côté d’un « vrai » boulot), soit c’est en freelance. C’est à dire me lancer dans la belle (et flippante) aventure de l’auto-entreprise. Je suis une trouillarde qui aime les défis, je suis donc plutôt dans mon élément. Mais en 2020, en Belgique, c’était même pas la peine d’y penser. Le statut d’indépendant est trop décourageant.
Qu’est-ce que je fais ? Je me forme ? (Air connu)
Mais avant de prendre un siret une fois de retour en France, je voulais d’abord renforcer les bases.
Entre savoir écrire à peu près correctement et en faire un métier, il y a de la marge. Lucie Rondelet y a bien réussi depuis le bout du monde, mais à un moment où le domaine était encore un peu en friche (enfin, encore plus en friche que ce que ce n’est actuellement). Elle a aujourd’hui une entreprise florissante et un centre de formation labellisé. De quoi fonder sa légitimité et le sérieux de ses avis. J’ai suivi sa communication et profiter de ses contenus et mini formations jusqu’il y a un an.
J’avais laissé en suspens jusqu’en juillet dernier la question de me lancer dans sa formation. Finalement, en juillet dernier, à peine de retour à Marseille, si la rédaction web me parlait toujours, je n’étais plus dans les conditions me permettant de consacrer plusieurs heures par semaine à un investissement aussi long et coûteux. J’avais vu mon projet DAO faire pchit en Belgique. Ça pourra encore me servir pour mettre du btp dans mes dossier mais ce ne sera pas comme dessinatrice, à moins d’un gros concours de circonstance.
Donc, cet été, j’ai coché non sur la carte Trello « Formation RW », mais j’avais avancé sur ce projet. Ça m’intéressait toujours mais j’avais compris que je ne le ferai pas avec Lucie. Je n’accrochais plus trop à sa comm et c’était un trop gros paquet d’argent à sortir.
Le Cercle des Rédacteurs(mais pas celui de BMW)
Anciennement, La Meilleure Formation du Monde.
Mi octobre, je suis tombée (par l’entremise d’un partage de Lynda Guillemeau) sur la Meilleure Formation du Monde. Je n’avais pas encore assez enfoncé le clou chez Google pour qu’il me l’amène sous le nez l’an passé, faut croire. Contrairement à la FRW, tarif et philosophie m’ont vite convaincus, après un moment de “c’est quoi ce truc chelou, équitable et parlant de l’ikigai, elle est où l’arnaque ?”.
Donc mi-octobre, après avoir testé avec la mini formation de 2 heures, j’ai signé pour un an avec ce qui devenait le Cercle des Rédacteurs.
Trois mois plus tard, je ne le regrette pas. J’ai une formation sur la rédaction web (ce que je voulais : de la théorie et de la pratique), et surtout un cadre et une communauté pour me tester, échanger, et finir par me lancer en confiance. J’ai suivi et participé à plusieurs lives. Le ton est tout sauf scolaire, le contenu est dense. A chaque fois, j’en apprends davantage et ma vision s’élargit, bien au-delà des poncifs (avec le cliché de la rédac web qui végète dans son boulot et se métamorphose pour le meilleur et son plus grand profit. Je signe où ?).
Bref, j’ai un nouveau gros projet en ligne de mire. Affaire à suivre.
Donc, le programme pour 2022, ce sera :
Écrire.
Tous les jours, nano ou pas, travail ou pas.
Des essais ou des premiers jets de roman ou de nouvelle, de la réécriture, des articles pour ce blog ou un autre, des textes de rédaction web… Des poèmes aussi, j’en faisais il y a longtemps et ça me reprendrait bien d’explorer créativité et intuition à travers bouts rimés et prose poétique.
Objectifs 2022
- Publier le Passant
Ce début d’année, je reprends mon manuscrit. J’ai fait peu de modif dernièrement. Je suis en train de remettre encore une fois les scènes du premier jet dans la structure que j’avais redéfinie l’an passé.
Sur son Patreon, Élodie Lauret proposera des ateliers sur la réécriture à la rentrée. Donc je recule ma publication de juin à la fin d’année 2022. De toute façon, j’ai assez à faire sur d’autres projets. J’avais fixé juin pour me donner un délai, sachant que ce ne serait pas faisable. Cela n’exclut pas que je progresse sur cette histoire et que j’en travaille une autre. Ou que je donne une belle forme à la nouvelle que je pourrais écrire au premier semestre avec la première partie des ateliers 2022, une série sur la nouvelle. Un plus petit format pour étrenner mon espace publication sur KDP n’est peut-être pas non plus exclu.
- Me former à la rédaction web
La théorie c’est en cours. La pratique, ça ne devrait plus tarder grâce au Cercle des Rédacteurs et à son agence-école.
Étapes pour janvier
- Avancer dans la formation du Cercle des Rédacteurs : le pilier 2 Le monde a-t-il besoin de ce que tu fais (marketing et communication) et le pilier 3 Sais-tu bien faire ce que tu fais (le plus concrète de la formation, comment et quoi écrire pour le web)
- Agence-école : découverte des agences, du fonctionnement et premières petites tâches
- Évaluer le temps que je peux y consacrer et ce que je peux y gagner.
- Créer mon site d’autrice et/ou un site pro
Autant vous le dire, j’ai commencé cet article depuis 2 semaines. Ça commençait comme ça « Déjà la fin d’année : C’est l’heure du bilan, avant de passer aux objectifs pour 2022, la semaine prochaine.
Que vous ayez ou non fêté la naissance du petit Jésus, le changement d’année avec bulles et cotillons, j’espère que vous profitez d’un peu de repos et de moments agréables en famille ou entre amis. Pour moi, c’est boulot encore cette semaine et pour les moments off, j’alterne farniente et geekerie. »
Quels que soient vos projets pour les mois à venir, je vous souhaite une excellente, fructueuse et inspirante année !!
Ingrid
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