Dimanche 24 mai 2020
Dimanche 24 mai 2020

Dimanche 24 mai 2020

Voici le récap de la semaine 21. On est dimanche 24 mai 2020. Ça file tellement vite. Je ne sais pas pour vous, mais à moi, les deux premiers billets du dimanche semblent déjà bien lointains. Cela ne fait pourtant que deux semaines. Mais pendant lesquelles je n’ai pas cessé de me concentrer sur mon projet d’écriture. Ça a passé vite mais plein de choses sont venues l’enrichir.

Écriture

J’ai continué ma routine matinale : me lever aussi tôt que possible, être sur l’ordi au moins de 8h à 12h, aller marcher avec le podcast d’Elodie dans les oreilles.

Découpage du synopsis de Café Chat Noir

J’ai avancé sur CCN. Hier samedi, j’ai fini un gros morceau [pour moi], le découpage de la trame en différentes scènes. Ça m’a pris presque 10 jours. J’ai surtout bloqué sur le début. J’ai bien failli tout envoyer paître, mais à nouveau, je me suis forcée à rester dessus et j’ai tenu pour ne pas laisser quelque chose d’inachevé.

J’avais commencé ce projet en 2018 avec la méthode du flocon et finalement, c’est ce mécanisme qui continue à me faire avancer dessus. Je suis donc arrivée à l’étape du premier jet en ayant développer à chaque fois un peu plus mon idée, mon pitch, mon synopsis.

Ce n’est encore pas le premier jet, mais je m’en approche. J’avance. Je franchis les étapes. Écrire est une idée vague. Avoir une idée d’histoire, la raconter à soi-même n’est pas encore le travail. Le but visé, c’est une histoire finie, un roman à publier.

Après avoir organisé toutes ces scènes par chapitre sur Scrivener, j’étais très fière. Alors qu’une heure plus tôt, je désespérais. À nouveau, c’était une étape inédite pour moi. J’ai fait une capture d’écran, pour marquer le coup :

Arborescence et vue carte de mon brouillon du Tome 1 "Café Chat Noir" dans Scrivener 3.
Mise en place des scènes en arborescence dans Scrivener après le découpage du synopsis.

C’est beau, n’est-ce pas ? Niveau chiffre, ça donne ça :

Statistiques de mon projet dans Scrivener.
Les statistiques du synopsis découpés par scènes. Il servira d’embryon pour le premier jet.

Scrivener

J’ai continué le projet dans la beta de Scrivener 3. Elle expire le 31 mai. Je n’ai pas bien compris si je devrai racheter la licence à ce moment-là ou pas. En tout cas, je continuerai avec cette version. Elle est plus rapide et agréable que la v1.

J’essaye d’être aussi efficace possible et de me disperser. Notamment de regarder trop d’articles et des vidéos tutos.

J’ai un bon gros projet en cours. Donc j’utilise toutes les fonctionnalités que je découvre, pour apprendre à optimiser le logiciel et mon projet.

J’ai ainsi compris les barres bleues bordant la zone blanche avec le nom de documents en cours. Il s’agit de l’avancement du projet : en haut la cible du brouillon, en bas le quota journalier (cible de la session). C’est super motivant de voir ces jauges directement dans son travail. J’ai mis 1000 mots par jour et un brouillon de 50 000 mots.

Au lieu de copier les liens les plus intéressants de mes recherches dans un document dédié, je les collectes avec les signets externes. Cela a l’avantage d’être directement accessible depuis l’inspecteur (colonne de droite) avec un aperçu dans la partie du dessous. C’est vraiment très pratique, même si je n’ai pas un écran très grand avec mon pc portable.

Le générateur de nom n’est pas encore aussi complet que celui de la v1. Je m’en suis servie cette semaine pour finir de nommer mes personnages secondaires. Les noms anglais m’ont inspiré pour trouver des noms francophones, une bonne part de l’intrigue se déroulant à Paris.

Blog

Maintenant, je sais que c’est ça le secret pour arriver au bout : ne pas lâcher. Cher Monsieur de La Palice !

Cette évidence m’a inspiré une idée d’articles : mes lapalissades. Je pourrais les illustrer avec les gravures de ces grands hommes.

Planification, enfin !

En écoutant le premier hors-série du podcast d’Élodie, sur le sujet « Tenir un blog », l’idée de préparer des articles pour plusieurs mois d’avance m’est apparu comme une évidence.

Jusqu’ici, j’utilisais le plugin calendrier en y accumulant les brouillons. Alors que je devrais partir de ma liste d’articles envisagés et prendre un long moment, disons deux ou trois semaines, et me consacrer à préparer de A à Z les articles (écriture, illustrations, mise en place et peaufinage).

Écrire des articles est une écriture à part. Me consacrer pendant plusieurs semaines à prévoir mes articles, ! à préparer ses illustrations ! (au lieu d’aller à l’arrache sur Unsplash, faut de mieux), à les mettre en place dans WordPress et les optimiser (relecture et SEO) est certainement une meilleure technique pour bloguer en continu et viser la régularité.

Je pourrai ainsi planifier des articles à publier pendant la semaine et écrire un mot le week-end sur la semaine écoulée ou l’humeur du moment.

J’ai envisagé un instant créer un sous – blog, dédié à mes réflexions pour créer un « vrai » journal en ligne. J’ai eu une période de bloguite inflammatoire, en créant des modules WordPress à répétition. Autant dire que ces blogs n’ont jamais vu plus de dix billets dans leurs archives. L’idée n’est pas forcément mauvaise, mais je crois que je ne suis pas encore à ce niveau de besoin ni de pratique.

Par contre, je vais expérimenter les menus et les catégories, pour faire apparaître ces réflexions hebdomadaires comme une catégorie à part et organiser des séries d’articles sur mes thèmes, papeterie, geekerie, écriture, etc.

Lecture

Côté livre de chevet, j’ai commencé cette semaine Nymphéas Noirs, de Michel Bussi. C’est le premier livre que je lis de cet auteur bien connu. Je devais me faire mon impression.

À la maison, on était plutôt Balzac et Hugo. Du coup, je n’ai jamais trop suivi les auteurs actuels. Je ne dis pas contemporains, parce que pour moi, Colette, Camus, Duras et Sagan font partie des « contemporains ». Or, ce n’est plus vraiment notre époque, même s’il y avait l’électricité à la leur.

J’aimerais pouvoir lire un pavé de 500 pages en une soirée. Et pouvoir lire toute l’étendue de la littérature française. Mais ce n’est pas le cas. Donc pour le moment, je lis des auteurs d’aujourd’hui. Entre autres pour éviter l’écueil d »écrire comme un vieux bouquin.

Je n’ai plus réussi à ouvrir les livres de la bibliothèque en ligne Lirtuel. J’attendrai la réouverture pour aller m’inscrire et voir avec eux comment décoincer les autorisations des DRM. Mais bon, j’ai encore quelques livres Kobo en réserve.

Une bordure décorative

Écrire s’apprend. Écrire se pratique. Ces jours-ci, je profite à fond d’avoir eu le temps de m’y consacrer enfin, et surtout d’avoir trouvé ce qui me manquait pour me structurer et savoir comment arriver à mon but.

Fin 2019, je voulais avancer dans l’écriture et relancer mon blog. Objectif atteint. Je voulais aussi faire de l’aquarelle et des balades nature. J’ai mis ces deux points un peu de côté. C’est sur ma liste, je sais que j’y viendrai.

Tout arrive à point à qui sait attendre… en sachant ce qu’il veut.

Photo mise en avant : Marcus Löfvenberg on Unsplash

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