Dimanche 28 juin 2020
Dimanche 28 juin 2020

Dimanche 28 juin 2020

12h43, je m’attaque à la rédaction de ce billet Récap de la semaine 26. Et ça devrait être assez rapide : J’ai pris des notes dans Trello (et dans mon carnet). Je n’ai donc qu’à compléter le texte, le mettre en forme, trouver l’illustration, et ce sera prêt.

Cette semaine, j’ai continué la préparation du camp nano avec Le Passant et revu la planification du blog, et en parallèle sorti un article jeudi. (Article qui aurait été prêt mercredi, mais j’ai encore une vie, parfois. Avec la réouverture des salles de sport, ça fait quand même 3 à 4 h que j’y passe désormais chaque semaine.)

Et donc là, en ayant prévu les articles avec Trello, je fais un copié-collé des notes prises sur la carte de la semaine. Je n’ai plus qu’à relire et organiser le texte ci-dessous. Ça fonctionne assez bien, on dirait… Je me souviens bien sûr du temps passé à chercher un éditeur d’organigramme et à chipoter dans les applis. Mais en ce qui concerne le moment du geek créatif angoissé, si je ne l’avais pas noté dans la foulée, je l’aurais juste oublié. Et c’est un tort. Parce que l’angoisse et les questions font partie de l’aventure. Si j’étais si tranquille que ça, je ne crois pas que j’aurais envie d’écrire à ce point.

Comment planifier en pratique, quand on n’a pas un grand mur à post-iter

Difficultés pratiques jeudi et vendredi : trouver la forme matérielle pour planifier un premier squelette d’histoire. Voilà ce qui m’a le plus posé problème. Ce n’est peut-être pas normal, d’être coincée à ce point sur les outils plutôt que sur le fond. Je sais évidemment qu’il y a encore pas mal de choses à encore creuser pour mon histoire. Mais la façon de faire et donc les outils pour travailler m’intéresse tout autant. Après tout, j’ai commencé ce blog pour parler d’outils d’écriture, avant d’oser me lancer sérieusement sur l’écriture elle-même et pas juste en « scribouillant ».

Crayon contre clavier

J’ai commencé à noter les premières idées, à brainstormer à la main sans un carnet assez naturellement, sans problème. Mais maintenant, je me sens coincée sur ce format. Je voudrais passer sur ordi, sauf que je peine à trouver le bon outil.

J’aime passer sur le PC quand les choses deviennent concrètes.

J’ai ouvert Scrivener et créé le projet, où j’ai déjà retranscrit mon pitch, noté l’enjeu, etc. J’ai mis la photo de mes principaux brainstormings papier… Ça prend tournure.

Mais cette semaine, j’ai perdu pas mal de temps à trouver comment tracer une timeline où coller les étapes et péripéties déjà définies. Je n’avais pas un programme vraiment satisfaisant pour cela. Une feuille A4, ou même A3, est assez vite remplie.

Bien sûr, il y a la méthode pratico-pratique des post-it. Mais 1. je n’en ai pas la place, 2. j’ai envie de garder mon projet secret, et même dans ma chambre, ça va pas le faire. Je n’ai pas de murs dégagés ici, ni de quoi faire un tableau. À part l’envers de mon sous-main, mais ça revient à un A3, je vois pas où je pourrais m’étaler physiquement.

Pour éviter de m’éparpiller (mentalement cette fois), je n’ai pas voulu perdre trop de temps pour apprendre sur le tas un logiciel de brainstorming. J’ai donné un petit coup dans Gitmind, mais sans conviction. Hier, j’ai quand même passé un moment sur Wavemaker (éditeur en ligne, qui est super bien et a tout ce qu’il faut pour la planification. Oui mais bon, ça fait ramer Firefox apparemment XD. Et ce matin, je me suis décidée à revenir sur Scrivener, où j’ai finalement trouvé un moyen de mettre les cartes du panneau de liège sur des lignes, en utilisant les labels. Ouf, ça le fait assez bien. Et c’est plutôt joli, sauvée 😅.

Faire une ligne du temps dans Scrivener avec les cardes sur le tableau de liège
Faire une ligne du temps dans Scrivener en alignant les cardes sur le tableau de liège.

Rester focus et efficace

Avant, j’aurais passé carrément deux semaines à tout tester – pour ne rien retenir. Cette fois, j’étais décidée à ne pas m’éparpiller dans les détails techniques.

Il faut avancer, réfléchir, poser les jalons, même en laissant des ❓ énormes. Pour avancer, ne pas retomber dans la procrastination et l’agitation stérile. Je VEUX écrire cette histoire, en faire un livre publié à terme, et donc avoir avoir un plan détaillé pour me lancer dans la rédaction sereine du premier jet d’ici une semaine.

J’ai donc pris la solution la plus sage et la plus simple : compléter la timeline ébauchée dans mon carnet qui faisait un A4 paysage et ajouter des notes en couleurs pour les épisodes de deux intrigues secondaires. Et ce matin, par hasard, je suis tombée sur l’option d’alignement des cartes du panneau. Les labels serviront donc plutôt selon les personnages et leurs intrigues. Du moins dans un premier temps. Je pensais les utiliser pour les étapes d’écriture. Mais c’est très bien comme ça pour le moment.

Une nouvelle fois, je suis en mode apprentissage. J’apprends, je tâtonne, je découvre. Chapitre 7, Partie 2 de l’évangile de sainte Marie Boudon (J’ose Créer, p.40) : Accepter d’être débutant !

L’angoisse de l’avancée

Bon, au final, j’ai tout de même trouvé des idées sympas, des réponses à plusieurs questions et bouché quelques trous. J’ai un squelette de timeline assez détaillé pour pouvoir poursuivre la semaine prochaine.

Mais je n’étais pas sereine. Quand je cogite, j’ai un sentiment d’urgence, un genre d’angoisse. Je pense que ça vient de ce que je me dis que ça devient concret. C’est mon enjeu. Je ne suis pas démoralisée, ni vraiment bloquée. Je sais que plus je vais bûcher le sujet, triturer la pelote, je vais sortir du jus. Mais c’est un peu frustrant sur le moment.

Dans ces moments-là, je n’insiste pas trop. J’ai intérêt à aller faire un tour, ou, comme vendredi, faire du jardinage, tailler la haie et broyer les branches pour me sortir la tête du guidon. Respirer physiquement et mentalement. Le petit vélo va tourner tout seul dans ma tête. Et j’espère que le lendemain, les idées auront trouvé une façon de s’imbriquer, quitte à en changer.

Me faire confiance, continuer, essayer, et surtout ne pas lâcher.

Logiciels testés

Donc pour le coup, voici les logiciels que j’ai testés cette semaine :

Wavemaker : Pas mal d’outils de planification, brainstorming, card, très intéressant pour avoir tout ensemble, et pouvoir écrire à côté. En plus, mode focus pour écrire.

Scrivener 3 : Et donc, il a aussi une mise en ordre des cartes en ligne… – pour le coup, c’était une solution. En plus, j’aurai tout ensemble.

GitMind : Outil de mindmaping assez sympa, mais application en ligne, et donc isolée.

Une bordure décorative

Juin se termine. Dans deux jours, juillet et le camp nano…

J’ai une première trame pour Le Passant. Waow.

Ce qui n’était qu’une vague idée en mode miroir commence à ressembler à une histoire. Je dois la peaufiner.

Pour cela, j’ai encore une dizaine d’étapes sur la masterclass de Cécile Hennerolles. Elle s’inspire de l’Anatomie du Scénario et de divers auteurs de ce genre, il me semble. Mais elle propose une méthode cohérente et des solutions pratiques. Je ne dis pas que je resterai toujours fidèle à sa méthode pour tous mes futurs autres projets de romans. Mais pour débuter, ça m’aide bien d’avoir une tâche concrète à effectuer à chaque étape. Du coup, j’ai acheté Truby, et je trouve les notions plus concrètes une fois défrichées avec Cécile.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *