Cette semaine, en plus du récap de la semaine 27, ce sont les premiers jours du camp nanowrimo. Au programme :tenir le compteur et terminer la planification de mon histoire.
Compteur en vert
Ce matin, j’en suis à 6 635 mots. J’ai terminé hier avec 183 mots d’avance sur le compteur officiel. C’est super.
D’autant plus que c’est du « 100% Le Passant », sans digression de remplissage. Sachant que je n’en suis encore qu’à la planification, il s’agit d’extraits des fiches personnages et de descriptions.
Je me suis promis d’être productive tous les jours. C’est peut-être idiot de vouloir faire de la quantité comme ça. Mais c’est ce qui me motive le plus. Ça, et l’envie réelle d’avoir le premier jet pour la fin du mois.
Donc, priorité aux 2000 mots/jours et, en tout cas, être toujours au dessus de la ligne.
Le plan
La semaine passée, j’avais un peu chipoté dans les outils possibles pour planifier et mettre en forme le squelette de l’histoire.
Du coup, cette semaine, je suis restée sur Scrivener où j’ai joué au bridge avec les cartes sur le tableau de liège.
Il n’y a pas à dire, Scrivener est un superbe logiciel d’écriture. « For writers, by writers », comme ils disent (Pour les écrivains, par les écrivains). La version 3 est toujours en béta (développement) pour Windows mais elle est déjà tout à fait exploitable.
Combiner les intrigues
Donc, les labels permettent d’étiqueter au fur et à mesure les fiches de chaque action ou épisode. On peut ainsi les échelonner sur des lignes de la couleur des labels, ceux-ci correspondant pour le coup aux personnages.
Peut-être est-ce plus facile avec de vraies cartes ou post-its. Mais Scrivener assure bien ! Avec l’avantage de ne pas craindre les courants d’air. Et c’est aussi joli qu’un étalage de post-its multicolores.
J’ai pu adapter facilement l’alignement des fils des différentes intrigues avec les quelques nouvelles idées trouvées pendant la semaine. J’ai ainsi regardé si les actions de l’un s’enchaînaient logiquement par rapport à celles des autres. Cet affichage m’a permis de vérifier si le personnage principal mène l’essentiel de la barque de l’histoire. Ça a l’air d’être le cas.
Au départ, j’avais l’intrigue du personnage principal. Sont venus s’ajouter deux intrigues assez logiquement en parallèle, l’une pour la maison d’édition de l’écrivain et l’autre, plus chargée, avec les actions du quidam. C’est lui qui va réagir quand l’élément déclencheur, le bouquin, va sortir. Ensuite, une autre s’est rajoutée pour expliquer ce qui motive le quidam à agir ainsi. La dernière est assez dramatique mais c’est elle qui donne l’explication au tout. Je vais la retravailler pour éviter qu’elle semble sortir de nulle part mais qu’elle puisse donner du sens à chacun. Mon idée de base est qu’il faut rester fidèle à soi-même. Ce cinquième personnage le fait de façon extrême, ce qui entraîne une catastrophe. Les autres sont tous confronté à ce choix à un moment ou à un autre.
Le plan se dessine
J’ai sans doute encore des points à détailler. Des choses vont évoluer au fur et à mesure. Mais ça fait partir du jeu.
Je ne sais pas encore si mon histoire fonctionnera super bien. Je manque de recul.
En tout cas, j’ai des actions qui s’enchaînent. Une action en entraîne une autre, l’intervention de l’un a des conséquences sur le fil de l’autre. Ça ne m’a donc pas l’air trop mal. Pour une première fois, où je me rends compte que je pars de zéro. Écrire trois textes et demi sur une vague histoire plus ou moins continue ou entamer un projet à la Kouna, qui a rapidement pris des proportions kounaristes, ce n’est pas du tout pareil que de se décider froidement de mener à bien le projet d’écrire un livre et de le publier à plus ou moins long terme. La différence est là.
Personnages, lieux et recherche
Les personnages sont quasiment terminés. Leurs fiches en tout cas. J’ai modifié ma fiche de référence. Je me suis inspirée de la fiche proposée dans le dernier atelier d’écriture d’Élodie sur son patreon, qui portait justement sur les personnages. Cette fiche est plus courte que celle que j’avais élaboré l’an passé mais elle va davantage à l’essentiel : la psychologie.
Pour Kouna, plus de descriptions sera peut-être utile. Pour des personnages français citadins, décrire leur physique et caractéristiques principales suffira sans doute. D’autant plus qu’ils se caractériseront encore pendant l’étape d’écriture, je pense. Et pendant les coups de mou, je les compléterai avec un tableau Pinterest avec la panoplie de chacun.
Par contre, je dois encore définir pas mal de lieux et me renseigner davantage sur le milieu. J’en sais les grandes lignes, mais je dois fouiller plus pour donner de la vie et sortir des lieux communs. Histoire d’éviter de sortir des clichés gros comme des maisons.
Voilà voilà… J’ai encore bien avancé, mine de rien. Ça prend tournure.
Je vais maintenant faire le chapitrage. Et puis ben, ce sera parti pour l’écriture de ce fameux premier premier jet !
Si vous participez aussi, j’espère que votre camp avance comme vous le souhaitez et que la première semaine vous aura bien inspiré.