Dimanche 19 juillet 2020
Dimanche 19 juillet 2020

Dimanche 19 juillet 2020

Récap de la semaine 29 : Avancer dans l’écriture en suivant le plan, définition du genre littéraire de mon histoire, et plus. Encore une semaine bien remplie sur le Camp Nano !

35 356 mots au compteur

Le compteur se porte bien. Aujourd’hui surtout, j’ai été particulièrement productive, avec plus de 3 500 mots. Je suis en moyenne à 1 780 mots.

Mais ce qui me satisfait le plus, c’est d’être depuis le début au dessus de la ligne prévisionnelle, même avec quelques jours moins inspirés.

Je suis que j’écris au kilomètre, que je délaye la sauce. À la réécriture, j’aurai moins de scrupule à tailler dans le gras, en sachant dès le départ que j’ai des passages entiers à passer à la moulinette.

Genre : chick lit

Il me restait un point important à régler pour être à l’aise avec l’écriture. Je pouvais commencer à écrire sans. Mais je devais absolument savoir dans quel genre classer mon histoire lorsque je passerai à l’étape de réécriture. C’est chose faite cette semaine.

Je suis tombée dessus, un peu par hasard, au détour d’une vidéo d’Élodie sur les genres narratifs.

Après vérification sur wikipédia, je me suis classée dans la chick lit. Avec une bonne affinité avec le ton du policier humoristique, à la Agatha Raisin (d’où mon hésitation avec le polar, étant donné que je suis quand même avec des morts un peu partout). La fille qui met les pieds dans le plat, va s’en sortir, et régler ses problèmes en même temps, et ceux de son compère au passage, c’est tout à fait le ton.

Quand il s’agit de genre, vu l’engouement pour coller toutes choses dans des cases, pour ensuite les classer du plus sérieux au plus euh.. pas sérieux, et donner des complexes aux gens ensuite, choisir la case chick lit m’a fait réfléchir (cinq minutes, à peu près).

Ça fait tout de suite « moins sérieux » que polar (genre qui a aussi du batailler en sont temps pour conquérir son droit à la légitimité). Zut.

Sauf que, flûte, en fait, ça m’a fait plaisir de trouver une étiquette qui collait mieux à mon idée, qui correspondait assez à ce que je voulais faire. Sans parler que j’ai tout de suite eu des réponses à mes questions, pour le ton, certains enchaînements, le taux d’humour acceptable, etc.

Donc, vous voilà prévenus, je fais de la chick lit. C’est cool et maintenant, j’ai vraiment le « droit » de bien m’amuser, comme je le fais depuis trois semaines.

Recherches

En parallèle, je continue les quelques recherches pour enrichir l’histoire.

J’ai deux livres en rapport avec l’univers de mon histoire. Forcément, le temps de les lire, j’aurai sans doute fini le premier jet, mais ils me donnent un bruit de fond et peut-être des idées au moment de la réécriture.

Pour les lieux réels, c’est assez marrant d’aller sur Maps et les sites locaux trouvés les détails de la vie quotidienne. Je pense que la démarche est assez légitime, étant donné qu’à mon arrivée à Marseille, c’était le genre de recherches qui m’ont permis de découvrir mon quartier et la ville. Au bout d’un moment, j’étais plus au fait que mon mari marseillais de l’actualité et des nouveautés dans sa ville natale !

Écriture & intuition

En marge, et en complément de ces recherches directement liées à l’histoire, c’est une autre porte qui est venue titiller ma curiosité. Et là, on entre dans une autre dimension.

(Au passage, heureusement que je commence à écrire aussitôt que possible le matin, sinon je crois qu’avec l’ancienne méthode j’aurais encore appris plein de chose mais guère avancé mon manuscrit.)

En relisant un texte écrit dans un atelier d’écriture en 2006, je suis retombée sur une consigne qui m’avait déjà interpellé à l’époque. Il s’agissait de tirer trois cartes du tarot pour donner l’orientation au texte à produire.

C’est ainsi que je me suis retrouvée à relire le texte, et puis à regarder une vidéo de Bernard Werber intitulée Écriture et tarot, et puis à me poser la question entre intuition et écriture, etc. Eeeh ben, effectivement, y a matière à réflexion.

Et comme le hasard est le plus malin de nous et qu’il a tout prévu, forcément au même moment, ce jour-là aussi, sur Instagram, on a échangé des comptes avec des tarots et des oracles inspirants.

Même si, dans le cadre de mon histoire, ça ne me servira pas pour la structure du récit, étudier les archétypes et les sagesses dites populaires peut être intéressant pour étoffer la psychologie de ses personnages, réfléchir sur la nature humaine en général, et plus, si affinité.

Questions existentielles

Dans le genre, l‘article précédent me tenait à cœur.

Si vous avez vu la date du jour pris en exemple, le 6 juillet, vous aurez peut-être compris que je l’avais planifié dans mon calendrier éditorial depuis fin juin. Et qui contrairement à nombre d’autres, a survécu aux moments de doutes et remise en question. C’est donc que la méthode Trello fonctionne. Yes.

C’est d’autant plus une victoire que cet article est là pour me dire plusieurs choses. D’abord, pour me rappeler cette expérience d’écriture. Ensuite que j’avance dans mes projets, que ce que je mets en place n’est plus là pour faire joli ni me servir d’alibi, et ça porte ses fruits.

Le thème de la peur tombait donc à pic. J’avais prévu cet article. Je l’ai rédigé, tout comme j’ai prévu d’écrire ce premier jet en juillet et que je suis en train de le réaliser.

Quand on écrit, il y a toujours un moment où on se retrouve face à soi-même, ses peurs, ses doutes ou des questions terre à terre. Encore ce matin, où j’étais face à une question qui m’avait bloqué pendant longtemps : dans quelle mesure a-t-on le droit d’écrire la vie des gens, et de se l’approprier en quelque sorte (mon histoire pousse l’exemple un peu à l’extrême, il est vrai).

J’ai aussi des échanges intéressants avec Ingrid du blog Grass for pillow (porte d’entrée vers son école d’écriture, ses podcasts, etc.), sur la question du développement personnel. Se connaître , apprendre, échanger, pratiquer, s’écouter… Tout ce que l’écriture implique est bien plus vaste que juste raconter une histoire.

Une bordure décorative - récap de la semaine 29

Conclusion

Encore une semaine tellement riche en découverte, en avancement, avec de bons moments et d’autres plus difficiles. Mais c’est aussi ça, l’écriture. Comme la vie, ce sont des émotions, des moments avec toute la richesse de la palette.

Photo mise en avant : Tanja Cotoaga on Unsplash

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