Ce matin, il est 8 h 49, pas super beau, un peu orageux. Je viens d’écrire 1 236 mots dans Scrivener sur mon nouveau projet. Ma première tasse de café est vide. Je me mets à la rédaction du billet récap de la semaine 24.
Passer à l’action
« Il faut passer à l’action ». C’est ce qu’on dit nécessaire pour réaliser ses projets. Et on dirait que ça marche.
Depuis un mois, depuis janvier, depuis novembre dernier, etc., c’est ce que j’ai fait, par petites touches. Et me voici ce matin, à rédiger le cinquième billet sur mes avancées d’écriture.
Pourquoi compter à l’envers ? Parce que c’est le premier pas, fait avant le précédent, qui m’a fait avancer. Chaque pas précédent l’autre qui m’a mise en route.
Si je n’étais pas partie en Guyane il y a 10 ans, si je n’avais pas fait telle formation, si je n’avais pas fait le nano en 2015, si je n’avais pas lancé mon blog, si je n’avais pas fait le camp nano en avril dernier et mis en place ma routine du matin, si je n’avais pas écouté le podcast d’Élodie en mai, si je n’avais pas écrit tous les jours, je ne serais pas ici.
Je n’aurais pas eu le déclic il y a un mois.
Je n’aurais pas compris qu’écrire est naturel, et donc important, pour moi. Et que le faire dans mon coin, c’est bien, mais ça ne me rendrait pas heureuse.
Alors, je m’y suis mise. J’ai réfléchi à ce que je voulais vraiment.
Avoir des journées lumineuses ? Ok, mais alors, me lever quand le soleil est là et me coucher quand il n’y en a plus.
Écrire davantage ? Ok, mais alors, bloquer un créneau chaque jour pour le faire.
Publier sur mon blog ? Ok, mais alors, avoir une base régulière et du coup, prévoir un article « à thème » pendant la semaine, et un billet récap le dimanche.
Et ça a marché. J’ai avancé.
L’appétit vient en mangeant. C’est un peu le mantra que je me répète pour le moment. Du coup, j’ai continué : J’ai écouté d’autres blogs, j’ai suivi d’autres auteurs sur Instagram, etc. Je me suis même remise sur Facebook, dites donc. Alors que j’avais fui la plateforme il y a un an, lassée du blabla et des commérages.
Écriture
Nouveau projet : Le Passant
Ce matin, j’ai donc jeté quelques mots pour l’exposition de mon personnage principal qui est à ex-æquo avec l’autre perso… Celui-là, je crois, deviendra le vrai protagoniste de l’histoire. Il est mieux taillé pour l’aventure. Bref. (C’est marrant de jouer aux barbies avec ses persos, en fait ^^. )
Je vous présenterai davantage le projet et ces deux personnages dès la semaine prochaine.
J’aime bien écrire comme ça, à la volée, en même temps que je cogite sur le plan, les mindmaps, les fiches. On fait comme on veut, n’est-ce pas ?
Je garderai ce texte ou peut-être pas. Mais en tout cas, un, ça me fait écrire. Deux, ça me fait brainstormer avec des phrases plutôt que des mots-clés. Je teste, j’expérimente, je vois ce que ça donne. Souvent, ce sont des extraits qui me plaisent. J’observe aussi comment j’écris. Pour une fois, j’étais à la première personne, ce que je ne fais pas souvent.
J’ai parfois l’impression de chercher longtemps une idée. En fait, c’est surtout que je dois trouver ma méthode. Il y a dix jours, après un brainstorming constructif, j’ai trouvé l’idée de mon nouveau projet, qui tiendra en un tome. Je l’ai baptisé « Le Passant ». (Je trouve des titres, même provisoire, assez vite par contre.)
Cette semaine, j’ai un peu étoffé l’embryon d’idée. La base, c’est la confrontation de 2 personnages. En réfléchissant, j’ai déjà modifier du tout au tout mon premier perso, et vu que le protagoniste ne serait pas non plus celui qui m’avait d’abord l’air le plus évident. L’histoire m’apparaît du coup mille fois plus intéressante, de bateau qu’elle était, et j’ai pas mal de nouvelles pistes à explorer. Well done ^^.
Semaine prochaine chargée
Ah oui, je ne vous ai pas dit… Histoire de me mettre en train, de garder le fil et de savoir où je vais, j’ai décidé de me mettre des objectifs.
J’ai aussi décidé de me lancer dans des challenges et des cours d’écriture.
Ainsi, la semaine prochaine, je vais participer avec Ingrid de Grass for Pillow à cinq jours en vue de débuter l’écriture d’un roman. Sur Instagram, La petite boutique des auteur propose une question chaque soir jusque fin juin pour « Chatouiller son inspiration ».
Enfin, j’ai (craqué) profité de l’offre de lancement de la nouvelle masterclass de Cécile Hennerolles, après avoir vu ses vidéos d’introduction cette semaine qui m’ont convaincues (l’offre se terminait ce soir par contre).
Objectifs
Tout ça pour arriver à un projet un peu fou, à une deadline pour fin d’année. Pour me stimuler et voir où j’en serai alors dans ce projet.
J’ai découpé les prochains mois de cette façon :
- Ce mois-ci, je peaufine l’idée. Je la prépare, la triture, prépare les persos, etc.
- Le mois prochain : Camp Nano de juillet : a priori, je pourrai y participer. Alors, ni une ni deux, je me mettrai en mode nano et je viserai les 50 000 mots pour écrire le premier jet. Pourquoi tant de hâte ? Parce que :
- D’août à décembre : finaliser le premier jet, relectures/réécritures pour que, le 31 décembre, j’aie un texte prêt à être lu par des bêta-lecteurs.
Waouw. Mais qu’est-ce qu’il m’est arrivé ? Quoi, écrire un roman (ça ok), mais envisager de le faire lire ?! – Vous aurez compris, le but sera de tenter de le rendre prêt à publier dès l’an prochain.
C’est sans doute pour cela que l’on remet sans cesse le premier pas.
D’une part, parce que c’est celui qui coûte le plus.
D’autre part, parce qu’on ne sait pas où il peut mener. Et qu’il faudra l’assumer.
Photo mise en avant : Carli Jeen on Unsplash