Se fixer des objectifs
Se fixer des objectifs

Se fixer des objectifs

Pour savoir où l’on va, il vaut mieux prendre une carte. Et quand on a un but, qu’il soit créatif ou non, se fixer des objectifs c’est se donner une carte pour ne pas se perdre dans les méandres des imprévus, blocages, baisses de motivation et autres.

Rêves et objectifs

Les seconds sont les étapes pour réaliser les premiers. Mais encore ?

Rêver

C’est une phrase bateau. J’ai toujours rêvé de devenir écrivain. Écrire des livres et en vivre. C’est ce que j’aime faire, et, s’il est possible d’écrire et d’en vivre, je serais folle de passer à côté et de faire autre chose.

Remarquez que j’ai écrit « devenir écrivain », et non « être écrivain ». Ce qui est assez révélateur.

Dès qu’on écrit, on est écrivain. Dès qu’on se met devant une feuille ou un clavier pour écrire l’histoire qui a germé dans la tête, on est écrivain. Si j’avais pigé ça plus tôt… bah, j’aurais gagné vingt ans 😅. Mais bon, pendant ce temps, j’ai fait plein d’autres choses et au final, je ne regrette pas rien. C’est ma vie, et elle me plaît comme ça. Mais par contre, maintenant, je n’ai plus d’excuses pour ne pas m’y coller, et sérieusement !

Objectif à long terme

L’objectif à long terme est alors évident. (J’ai dit long terme, mais pas à vingt ans, hein, plutôt sur les deux-trois prochaines années.)

Si mon rêve est d’être un écrivain, l’écriture d’un premier roman et sa publication sont les premières pierres à poser.

Pour des raisons pratiques, la publication ne me sera pas possible avant un an – un an et demi. Cela me laisse le temps de m’organiser pour être prête d’ici là.

Trente minutes par jour

Mais pour en arriver là, pour écrire un texte aussi long, il faut avancer un jour à la fois. Et donc fixer les objectifs à court terme.

Il faut que je m’entraîne à écrire, que je retrouve l’aisance que j’avais il y a longtemps ; que j’apprenne aussi, sur l’écriture, la structure, etc.

Je me suis fixée comme objectif journalier de passer au moins trente minutes à écrire ou à travailler sur mon projet ou mon blog. Les jours où j’ai du texte à écrire, je vise les 1000 mots minimum. Cela représente pour moi deux ou trois pomodoros ou wordsprints. Je sais que c’est un quota que j’atteins assez facilement.

Je le fais depuis le mois d’avril, et je suis très satisfaite de voir que c’est une habitude maintenant. Je ne me pose plus la question. Je ne trouve plus trop d’intérêt à faire la grasse matinée. Dès le réveil, je me lève, me prépare et je m’y mets. Je sais que j’aurai plus de satisfaction à voir à dix heures le compteur de mots ou les pages noircies dans le carnets que d’être restée à glandouiller sur Instagram ou à m’être rendormie.

Avoir découvert que j’étais plutôt du matin est d’ailleurs en soi une petite victoire personnelle ^^.

Planifier sur un trimestre

C’est marrant comme on croise parfois une ressource, un peu par hasard (mais est-ce que ça existe, le hasard ?), qui recoupe nos pensées, et les formalise plus clairement. Dans son podcast de mardi (Premier épisode de la saison 2 du Laboratoire d’Écriture), Élodie parle de ses objectifs du trimestre écoulé et se fixe ceux pour le trimestre à venir.

J’ai de plus en plus tendance à baliser mon temps, même quand je n’ai pas de rendez-vous ou de contraintes extérieures. J’en fais peut-être trop, au risque de me gaver moi-même. Mais si je le fais, c’est que j’en éprouve le besoin. Et j’ai toujours la possibilité de réviser mes plans, s’ils ne convenaient plus.

J’ai un agenda avec une vue mensuelle. Mais planifier sur un trimestre est un bon laps de temps pour faire des points intermédiaires, sans devoir attendre toute une année.

On sort d’une période un peu inédite. Je n’avais pas prévu de consacrer tout le deuxième trimestre à écrire. Mais c’est plutôt cool d’avoir pu me le permettre. Et avoir ainsi la place pour mon fameux déclic. J’avais simplement l’objectif pour avril de faire le camp nano et arriver à « ficeler » l’histoire du Kouna. Ensuite, j’étais dans l’attente de dates pour une formation prévue en juin, mais qui se fera finalement à partir d’août. Ce qui est parfait pour moi.

Maintenant que j’ai tous les éléments, je peux fixer mes objectifs pour juillet, août et septembre

Juillet

La priorité absolue : Camp NaNoWriMo en mode nano. J’ai encore ce mois pour consacrer ma routine du matin à l’écriture. Donc ce sera un objectif de 50 000 mots, dans le but d’écrire le premier jet du roman Le Passant.

Je terminerai la masterclass de Cécile dans la première semaine. Je commence déjà à avoir pas mal de matière. J’ai envie de me lancer en mode écrivain en juillet. Je sens monter un peu la pression et en même temps l’impatience… Vais-je arriver à sortir une vraie histoire, un truc qui me plaise ?… Il faut bien commencer un jour, n’est-ce pas ?

Donc en avant !

Août et septembre

En août, je change de casquette et me remettrai en mode vie professionnelle classique. Je renoue avec une autre de mes matières favorites en primaire : après le français, la géométrie avec une formation en DAO qui durera jusqu’en novembre, minimum.

Août et septembre, ce sera pendant les week-ends que je pourrai poursuivre l’écriture de mon roman. Avec normalement la relecture et la réécriture du premier jet.

En parallèle, je continue les billets du dimanche avec mes avancées, et autant que possible celui de la semaine. Comme je l’expliquais dimanche, j’ai réfléchi aux prochains sujets sur lesquels je voudrais bloguer les prochains mois.

J’aurai des trajets en train, ce qui va me permettre de continuer aussi à avancer mes projets un peu chaque jour. Réfléchir, noter et même écrire sur le téléphone.

Une bordure décorative

Pour la fin d’année, je voudrais pouvoir avoir un manuscrit aussi abouti que possible, qui puisse être montré à des lecteurs.

Ce qui sera un énooorme pas en avant pour moi. Pouvoir envisager cette étape n’aurait pas été possible sans les semaines de réflexion et les pas posés en mai et juin. Avoir relancé le blog, avoir tenu le camp nano sérieusement et avoir finalisé la préparation du Kouna pour pouvoir le mettre de côté sans le sacrifier, tout cela m’a permis d’avoir avancé jusqu’à cet état d’esprit que je n’avais jamais atteint.

J’ai donc bon espoir. Je me dis que je ne suis pas à l’abri de contretemps, de démotivation, etc. Mais en ayant établi le plan, en sachant pourquoi je veux faire ce que je fais, je mets déjà pas mal de chance du côté du succès.

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