La quatrième semaine est déjà bien avancée et je fais aujourd’hui un troisième point sur mon NaNoWriMo 2019.
Le dix-sept, je repartais donc de Guyane pour arriver le lendemain en Belgique. Cela me faisait une parenthèse à gérer au milieu du mois.
La semaine avant le départ, depuis le onze, j’étais dans les valises, les adieux et les derniers détails avant de partir. Du coup, j’ai pris pas mal de retard sur le compteur. J’ai commencé à rattraper pendant les trois heures d’attente à la gare du Nord. Malgré pas mal de démarches et de courses diverse la semaine passée, à ajouter à la fatigue due au décalage horaire, j’ai réussi à écrire plus ou moins deux mille mots presque chaque jour et même plus ces deux derniers jours, afin de venir recoller au compteur.
J’ai écris un peu sur tout, j’ai lancé diverses pistes pour d’autres histoires que l’Or du Karakoum, qui s’est un peu ensablé du coup ! J’ai aussi pris diverses notes pour d’autres projets. Je suis vraiment sur le plus rebelle de mes cinq nanos, mais ce n’est pas grave, ma production me plait ainsi !
J’espère atteindre et dépasser de quelques centaines les quarante mille mots ce soir, pour être à flot et rester sur l’objectif des deux mille mots quotients pour terminer cette année avec un peu d’avance. Je n’ai pas envie de terminer à l’arrache le trente au soir.
Maintenant que j’ai décidé de me remettre à l’écriture régulière, écrire mille six cents ou deux mille est devenu beaucoup plus facile. Cela avait été ma découverte de mon premier nano en 2015 : si je veux le faire, je peux le faire.
D’autant plus que j’ai trouvé un petit trésor oublié qui va bien m’aider dans les prochains mois : mes premiers carnets et textes. Relire ses débuts (avec bienveillance bien sûr, sinon on se prend un peu une claque quand même !) est assez intéressant. Cela permet de retrouver des thèmes qui me tenaient déjà à cœur, des idées que j’avais eues depuis déjà très longtemps, et d’autres que j’avais oubliées et laissées de côté.
J’avais oublié aussi que j’avais fait des ateliers d’aquarelle à l’époque, avec des résultats pas si mauvais. Le secret est chaque fois le même : la pratique.
Je renoue pas mal de liens en ce moment, et ce petit retour sur mes débuts tombe comme par hasard maintenant. Parfois, on a peur d’ajouter l’un ou l’autre indice ou élément dans une histoire, en se disant que ça fera trop gros comme ficelle. Alors que dans la réalité, c’est exactement ce qui arrive. La fameuse phrase de la réalité qui dépasse la fiction !
Scribbook et Scrivener
Côté pratique, ces jours-ci, j’ai utilisé un peu plus les fonctions avancées de Scribbook auxquelles je n’avais pas encore trop touché, en dehors du suivi du compteur. Les mises en forme pour différencier mes différents textes, écrits au kilomètre l’un après l’autre dans le texte du jour ou les fiches personnages. Celles-ci sont assez complètes, il suffit de remplir les cases. J’aime beaucoup l’option « personnage partagé » qui permet de retrouver la fiche de ce personnage-là dans différents projets. Pratique pour les séries (même si j’ai mis de côté mon idée de série du Kouna, il n’est pas jeté aux oubliettes pour autant). Au moment de la mise à jour de ces derniers jours, j’avais un bug d’affichage de la barre d’outils qui s’est réglé tout seul. J’aime aussi le modèle d’affichage sépia, ni trop sombre ni trop clair.
J’ai beaucoup moins utilisé Scrivener du coup et ai moins progressé dans sa prise en main avancée. Mais dès le mois prochain, je compte bien me lancer dans l’utilisation intensive du modèle proposé par Mécanisme d’histoire pour gérer un blog (j’ai perdu le lien vers l’article, mais ça se trouve sur GG, en tapant modèle Scrivener blog). J’avais pensé utilisé OneNote pour gérer mes blogs, mais le modèle de Marièke est très abouti et regorge de bonnes idées généreusement partagées. Je vais l’utiliser en tout cas pour mon blog Dcedv.
Voilà mes dernières avancées jusqu’à ce dimanche. Il reste encore une petite semaine jusqu’au trente novembre, fin de ce marathon. Après un petit moment de doute, je vais donc certainement y arriver, avec la confirmation de ces deux secrets de la réussite : la volonté et la pratique.