Simplifier mon bullet journal
Simplifier mon bullet journal

Simplifier mon bullet journal

Pendant ces semaines un peu off point de vue de l’écriture, entre deux tutos de 3D (à faire des étagères et des petits renards roux ^^), je profite de ce temps pour faire le point sur mon organisation. Ce qui m’a conduit à simplifier mon bullet journal.

Le moment après le premier jet de mon histoire est tombé avec les Rencontres Bullet, dont j’avais un peu parlé dans les billets précédents. Je n’ai pas pu suivre tous les lives ni même voir les replays (mais je savais le timing serré et c’était prévu). J’ai tout de même pu attraper quelques notes sur des conseils et de remises à plat de la méthode. Les vidéos (en anglais) de Rachael Stephen m’ont également inspiré, notamment celle à propos des erreurs qu’elle a fait au début de l’utilisation du bujo.

Maintenant, je dois concrétiser les bons conseils et les idées qui en ont découlé.

Nouveau bujo pour finir 2020

Je fais le même constat dans ma pratique que dans les échanges vus sur internet :

  • Il faut rester proche du système de base initial de Ryder Caroll. Le plus simple est le mieux.
  • Ne pas se mettre la pression ! C’est super de vouloir faire de jolies mises en page, un système aussi complet qu’infaillible… Mais alors, faites le en sachant que c’est de l’art journal, et que le système parfait n’existe pas – et ne se fera pas en deux jours.

Bujo 2019 pré-imprimé

J’avais acheté un journal Quo Vadis Life Journal Infinite avec des mises en page prédéfinies pour 2020. La nouvelle année coïncidait avec la fin de mon précédent bujo qui a couvert tout 2019 pile poil.

Des semaines prédéfinies risquaient de représenter un cadre trop strict. Mais à ce moment-là, j’étais dans un autre état d’esprit. J’avais envie d’avancer, d’être efficace. De remplir directement les pages avec du concret. Et non me poser mille questions sur le comment j’allais m’y prendre, avec quoi, combien, etc. (Toutes ces occasions de tourner autour du pot, quand on voudrait se mettre à un projet mais que le perfectionnisme nous en détourne… Vous voyez sans doute à quoi je pense ^^).

Donc, il y a un an, une mise en page standardisée, par mois et semaine me convenait très bien. Ça a d’ailleurs bien fonctionné jusqu’en septembre. En effet, j’ai gagné du temps, j’ai passé mes moments bujo à mettre du contenu et pas à jouer.

En plus, pour cette année si particulière, c’est « bien » tombé… L’année à été assez calme en événement, mais riche en introspection et en réflexion. À noter également que j’ai rapidement mis mes projets d’écriture dans un autre carnet, dédié, pour leur donner la place qu’ils ont maintenant (à égalité avec le pro). Le reste tenait aisément dans les cases.

Maintenant que les affaires reprennent, ça va devenir plus juste.

Changement de rythme et d’optique

Il faut se demander, quand on passe à côté de quelque chose, pourquoi c’est arrivé. Perso, en général, c’est parce que je me suis trompée d’outil et/ou que je ne me pose pas les bonnes questions.

Maintenant que j’ai compris ça, et que j’essaie de rester focus sur mes objectifs (maintenant que je les connais précisément, c’est vachement plus facile !!), je tente de rassembler tout au même endroit, dans un ensemble fonctionnel.

Je sais que m’éparpiller est un de mes autosabotages favoris (je me le dis gentillement, hein ^^). Mais à présent, je me recadre plus facilement aussi, parce que je m’en rends compte plus vite. C’est un genre d’habitude.

Et effectivement, si depuis un an, j’ai avancé comme jamais, c’est parce que je tiens mieux les rênes de mes projets et de mes idées pour aller dans une même direction.

Bon, je vous rassure, je ne suis pas encore parfaite (et je compte bien ne jamais le devenir ahah). Ainsi, j’ai noté de lire le livre de Ryder Caroll et d’approfondir un chapitre par semaine, comme sur le compte insta https://www.instagram.com/thebulletjournalmethodbookclub/. C’est sur ma todo depuis un an. 😅 Et je ne l’ai pas fait. C’est typiquement le genre de bonne idée qu’on se note, mais qui n’est relié à rien de concret, et qui reste en plan.

Mais bon, ce n’est pas grave. J’ai noté que je ne l’ai pas fait, mais j’ai avancé tout de même, j’ai préféré réfléchir d’une autre façon, dans un autre cadre (en allant marcher avec les podcasts d’Elodie Lauret et Christelle Lebailly dans les oreilles ^^).

Bujo simplifié

C’est donc ainsi que, depuis début octobre, je suis partie d’un carnet vierge, fais les pages pour l’index, le future log, le monthly log et commencé à le remplir au fil de l’eau.

Ce qui peut être frustrant quand on veut se lancer dans un bujo simplifié… c’est que c’est extrêmement simple et rapide. Eh non, pas besoin de passer des heures ou de claquer une fortune pour avoir un outil performant.

Ça ne prend que dix minutes (quinze si vous mettez des marqueurs et de la déco). Les pages collection ne viendront qu’après, selon les besoins, entrecoupées par les dailies (les notes au jour le jour).

Pour le carnet Leuchtturm estampillé Bullet Journal, j’en ai eu pour 25€. J’avais trouvé dans une papeterie à Liège avant le confinement le carnet « officiel ». Certes, Leuchturm a un papier un peu fin et crème, quand je souhaitais racheter un Quo Vadis avec du papier Rhodia et blanc. Mais oh, j’ai trouvé celui -là en rayon, donc c’est celui -là qu’il me fallait. Il est noir (je n’ai pas eu le turquoise 😆 mais c’est ok. À nouveau, c’est celui-à qu’il me fallait). Aucune fioriture, la méthode écrite au cœur du carnet même, pour me rappeler l’essentiel : Keep it simple. Juste l’index, le futur log, la méthode, 3 signets et des pages vierges. Le reste, des pages vierges.

Pour m’accompagner dans les premières pages, j’ai bujoté avec Rachael Stephen, donc j’ai fait une page cycle lunaire. Cette année, octobre est un mois avec deux pleine lunes, le 1er et le 31. J’ai trouvé ça inspirant.

Plus de weeklies…

Après les premières pages Index et Future log, j’ai commencé les dailies.

La première collection que j’ai fait, c’est la méthode ZTD, comme expliqué par Judith. Dans cette méthode d’organisation, les quatre premiers points correspondent tout à fait à un bujo simplifié. Les six autres règles également, remarquez… Le but est de rester organisé, d’avancer vers son épanouissement, et surtout, de ne pas se prendre la tête ni se compliquer la vie.

Mais un agenda

Un point qui me bloquait depuis toujours dans le bujo (et je pense ne pas être seule), c’est la visualisation du temps. Ok, le future log est là pour ça, mais bon, entre le long et le moyen terme, j’ai du mal. D’où sans doute le succès des weeklies (qui ne sont pas nécessaires en fait mais qui sont un laps de temps plus pratique que le mois).

Alors, depuis l’an passé, j’ai fait le choix de scinder le carnet et l’agenda. Et de revenir à un agenda papier traditionnel (ou presque).

En effet, j’ai personnalisé mon propre agenda, avec des plages horaires de 5 à 21 h. J’y note les étapes des objectifs du mois à faire avancer pendant la semaine.

Je note dedans également les infos et activités de la famille que je n’ai pas forcément envie de voir dans mon bujo. Celui-ci m’est 100% perso, avec mes réflexions, mes projets, mes objectifs.

Je trouve cette configuration en deux morceaux plus claire et facile à manipuler. Avoir un seul carnet serait l’idéal. Mais je sais que je ne note que de la planification dans l’agenda. Dans le bujo, je mets mes réflexions sur mes projets, mes avancées, les idées, etc. Dans l’agenda, les tâches sur la semaine. Il me sert aussi à voir le temps que j’ai et à planifier les actions au fil des semaines.

Une bordure décorative - simplifier mon bullet journal

Voilà un aspect de ce sur quoi j’ai passé mon temps ces jours-ci, en laissant passer quelques semaines pour faire reposer mon histoire, sans doute jusqu’en novembre.

Côté professionnel, j’ai terminé la formation et j’ai entamé mon stage cette semaine. Je gagne beaucoup de temps de transport, ce qui m’a permis d’écrire et de publier cet article aujourd’hui. Je vais ainsi pouvoir reprendre un rythme de publication plus soutenu et partager ici la suite de mes projets d’écriture.

Photo by Jessica Lewis on Unsplash

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